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CHAPITRE CINQ :

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CHAPITRE CINQ :

Llen Llyn

Scarlett

Je poussai la porte de la librairie, dans un tintement sonore distinctif, en avance. Je me perdis dans les allées de cette charmante boutique qui possédait énormément de titres. Je regardai quelques-uns des ouvrages par hasard. Du classique Roméo et Juliette à la biographie polémique du Prince Harry, tous genres se confondaient dans ce petit magasin de la ville de Pwllheli.

Je n'avais pas la moindre idée de comment cela se prononçait. Je devais songer à prendre des cours de gallois, au moins pour dire les noms des villes et me repérer. À Stonebridge ils semblaient tous familier avec cette langue, ce n'était pas mon cas. Je n'avais jamais quitté Manchester, comment aurais-je pu entendre du gallois ?

Le vendredi, l'internat se vidait, nombre d'élèves quittaient l'école pour retrouver leurs parents. Manchester n'était pas à côté et les prix des billets de trains avaient grimpé, alors je restais.

Et puis, c'était ce qu'on attendait de moi. Je devais rester observer. Les couloirs vides me permettaient de me concentrer sur de nouvelles observations.

Gale était majeur, il pouvait donc partir, mais je l'avais croisé la veille au soir au repas. Il était toujours là. Peut-être ses parents habitaient-ils loin aussi.

L'école nous donnait une permission de sortie de neuf heures à dix-sept heures pour les troisième, dix-huit pour les seconde, dix-neuf pour les premières, et les terminales avaient le droit de s'absenter jusqu'à vingt heures.

Un bus passait trois fois par jour pour pouvoir rallier l'école. Le suivant était à midi, le dernier à dix-sept heures, autant dire que pour rentrer à vingt heures il fallait, soit avoir le permis, soit marcher de la charmante petite ville de Pwllheli à l'Institut Stonebridge.

Je faisais du sport, mais la marche à pied n'était pas ce que je préférais faire.

Mes doigts glissèrent sur une couverture rigide caractéristique d'un livre relié. Le titre doré était incrusté. Il attira de suite mon regard parce que je connaissais ce livre mais je n'avais jamais vu cette édition-ci. Il s'agissait de Red Rabbit qui abordait la guerre des services de renseignement pendant la Guerre Froide, particulièrement au moment où le pape Jean-Paul II souhaitait démissionner pour regagner sa Pologne natale et continuer de se révolter contre le sort de son peuple étouffer sous une Union Soviétique dans ces grandes heures.

J'avais dévoré ce livre, lu et relu en l'annotant toujours plus. Mon exemplaire en avait même perdu sa couverture et j'avais dû la scotcher.

Pourtant, ce romain restait de la fiction. Le travail des espions étaient toujours bien différent de ce qu'on montrait. Parce que leurs actions étaient évidemment secrètes.

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