vingt-huit

7 2 0
                                    

CHAPITRE VINGT-HUIT

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

CHAPITRE VINGT-HUIT

Bonne année


Scarlett


Habituellement, la soirée du nouvel an donnait lieu à toute sorte d'évènement. L'année dernière j'avais dû choisir entre quatre personnes différentes. Benjamin m'avait, comme cette année, invité, mais j'avais décliné, tout comme cette année-ci. Je lui faisais pitié à cause de cette histoire de coup de couteau, mais je n'allais pas trop être présente dans sa vie, surtout pas alors qu'il voulait sortir avec une fille de sa licence.

Et puis je n'avais même pas envie d'être avec lui plus que cela. Notre histoire appartenait au passé et je l'avais parfaitement compris.

Ce soir-là, j'avais choisi de rester chez moi, tranquillement. Mes parents étaient chez des amis non loin, mon frère voyait ses amis et moi j'étais en train de me préparer des popcorns pour mon marathon de films d'horreur.

Je pouvais bouger, mais je ne devais pas faire de sport ou porter de charges lourdes. Le trajet de mon lit à ma salle de bain me paraissait interminable, mais il fallait passer par là. J'étais confiante, d'ici quelques semaines je serais de nouveau sur pieds et je pourrais aller traquer les Sauveurs avec les autres.

Le père de Gale ne me laisserait peut-être pas faire, mais j'allais m'octroyer ce droit seule.

J'attendais presque un appel de son fils, comme la semaine précédente, mais je ne faisais pas véritablement confiance à ce type. Il était peut-être bourré la dernière fois.

Je m'installai dans mon lit en posant mon saladier sur la tablette poser dessus. Je pris ma télécommande pour lancer le premier film. C'était une adaptation d'un roman de Stephen King que j'avais déjà vu, Carrie au bal du Diable, mais que j'aimais toujours autant.

Les premières minutes de film passèrent rapidement et puis l'électricité coupa.

Je regardai autour de moi un peu perdue, merde. Pas ce soir.

Je pris mon téléphone et ma lampe torche dans mon tiroir de table de chevet avant de l'allumer. Je composai le numéro de mon père pour pouvoir l'appeler et lui demander comment remettre les plombs.

C'était arrivé plus d'une fois au cours de la semaine qui venait de s'écouler. Mes parents avaient parlé de jeunes du quartier qui se livraient à de mauvaises blagues. J'avais envie d'y croire.

Mon père ne répondit pas alors je tentai mon frère.

— Ouais, petit ange.

— Eh, tu parles à ta meuf, gros ? Fit une voix derrière lui.

— Ta gueule, c'est ma sœur.

— Le courant a encore sauté, tu peux me dire comment papa fait ?

INSTITUT STONEBRIDGEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant