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CHAPITRE SIX

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CHAPITRE SIX

Film et confidences

Scarlett

J'entrai dans l'auditorium du sous-sol sans écouter une seule des conversations liées au titre de ce qu'ils allaient mettre ce soir. Tous les samedis soirs, dans cet auditorium, ils diffusaient un film pour les élèves qui restaient. Je m'installai tout en haut, non pas pour apprécier le moment, mais pour être loin des autres. J'étais fatiguée, je sentais mes yeux se fermer, peut-être que je devais simplement aller me coucher.

J'étais sur le point de me lever, consciente qu'il valait mieux aller se coucher, mais la place à mes côtés se fit remplir. Je regardai un peu choquée Gale qui lui semblait ne pas me prêter d'attention.

Que faisait-il ici ? J'avais tant de questions et si peu de réponses parce que je n'allais pas lui demander directement.

— Bonbons ? Demanda-t-il en me tendant un paquet d'oursons à la guimauve enrobés de chocolat.

— Il faut être fou pour aimer ça, lançai-je en reportant mon attention devant moi.

— Je suis peut-être fou, qui sait ?

Je levai les yeux au ciel et il glissa son bras à l'arrière de ma tête avant d'approcher sa bouche de mon oreille pendant que ses doigts jouaient avec une mèche de mes cheveux. Je ne bougeai pas, attendant d'en voir un peu plus sur son intention.

— Ne lève pas les yeux, ils vont tomber.

Son souffle chaud sur ma peau la brûla doucement, divinement.

Je me retins de frissonner, il était tout près, il allait s'en rendre compte.

Les lumières s'éteignirent renforçant le caractère intime de nos comportements. Il continuait de jouer avec mes cheveux.

— Gale, à quoi est-ce que...

Ses lèvres glissèrent contre ma peau pour se rapprocher de mon oreille me coupant le souffle. Mon cœur était en train de s'affoler. Était-ce réellement en train d'arriver ?

Je perdais mon contrôle pour trois fois rien, c'était énervant.

— Qui es-tu, Scarlett ? Souffla-t-il.

— Tu sais...

— La vérité, me coupa-t-il. Qui es-tu en vérité ?

Je mordis violemment ma lèvre sans savoir quoi dire et faire. Je restais là, sans rien faire parce que la chaleur de son corps m'apaisait plus que je ne voulais me l'avouer.

— Qui es-tu toi ? Arrivai-je à répliquer. Tu mens aussi...

— Je mens pour te protéger !

— Et moi, je mens pour me protéger, ça nous fait un point commun.

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