neuf

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Chapitre neuf :

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Chapitre neuf :

Lui

Scarlett

L'air se rafraîchissait malgré que nous n'étions qu'à la mi-septembre. Et pourtant, je portais un pull pour quitter l'école. Je n'avais pas parlé à Drew depuis ce qu'on avait surpris avec Gale.

Personne n'était au courant pour ce qu'on avait vu. Et Gale ne me parlait pas. Ce n'était pas plus mal ainsi. Au moins, à présent, j'avais une piste à exploiter.

En retrouvant Emma ce jour-là dans la librairie, j'avais une boule au ventre.

Et même lui parler de M. Walsh n'aidait pas à me décharger de ce sentiment.

— Arthur Walsh ? Demanda-t-elle livide en quittant la librairie.

— Quoi ? Je sais bien que ça doit être bizarre, j'ai songé aussi au fait que c'était peut-être un piège, mais...

— Non, si jamais... Mais qu'est-ce qu'il ferait là ?

— Tu le connais ? Dis-je alors que nous quittions la librairie.

Toutes les informations s'entremêlaient bien trop dans mon esprit. Je m'arrêtai au milieu de la rue et la dévisageai alors qu'elle était en train de continuer en marmonnant quelque chose d'incompréhensible.

Je la connaissais peu, mais je ne l'avais jamais vu faire ça.

— Emma ?

— Je suis désolée.

Je fronçai les sourcils.

— Quoi ? Pourquoi ? C'est quoi tout ça ? Emma ?

Je commençai à paniquer. Parce que j'avais l'impression que tout le monde avait des informations qui étaient cruciales pour moi.

— Arthur et ta mère étaient véritablement ensemble, du genre amour de lycée voué à continuer éternellement. Et du jour au lendemain, tout a explosé. Elle ne m'a jamais rien dit, un jour, elle a débarqué en me disant qu'elle était enceinte et qu'elle ne pouvait pas le garder. Et elle m'a surtout supplier de ne pas lui dire. Je n'ai pas de doute... Le test de paternité reviendra certainement positif.

J'étais incapable de bouger, de parler, de respirer correctement ou même de cligner des yeux. J'étais en face d'elle comme sur arrêt. Le monde s'était-il arrêté de tourner ? En tout cas le mien oui.

Je ne pouvais pas arrêter de penser à l'homme qui, depuis Manchester, m'envoyait un message chaque jour pour me souhaiter une bonne journée. C'était lui qui m'avait pris dans ses bras pour chacun de mes chagrins. Il m'avait accompagné chez cette psychologue quand la maîtresse avait commencé à décréter que j'étais étrange. Je l'avais vu avoir peur, sans même qu'il ne se doute que je lui mentais.

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