INSTITUT STONEBRIDGE

Dossier n°***** : Institut Stonebridge

Dossier n°***** : Institut Stonebridge

Semaine 3

Rapport d'enquête de terrain sur l'Institut Stonebridge situé à Pwllheli, au Pays de Galles (Royaume-Uni).

Par Scarlett Elisabeth Harrison, dénommée, ci-dessous, « l'agent ».

Jour 15 :

Hormis des informations sur sa propre filiation, l'agent n'a pas réussi à récolter des preuves ou pistes servant son enquête de terrain.

Jour 16 :

Après avoir fait des recherches sur l'école et sa fondation, l'agent à pu trouver, dans les mémoires de Juliet Davies — dernière occupante de la demeure avant sa reconversion en hôpital psychiatrique — un petit mot évoquant un rendez-vous près du pont dans les bois du domaine.

En s'y rendant, elle a pu observer Shana Brimstorm prendre contact avec Gaylord Rees d'une manière très amicale. Ce dernier lui a dit de ne pas revenir et celle-ci s'est interrogée sur l'agent. Elle voulait comprendre qui elle était et quelle était la relation que Gaylord Rees entretenait avec elle. Celui-ci répliqua simplement en évoquant son statut d'enfant adoptée — enfant que ses propres parents ne voulaient pas —, mais également de son comportement, du fait que quand ils comprendront qui est véritablement l'agent les autres s'en désintéresseront, et qu'elle était une manipulatrice. Cette description sembla libérer Shana.

Jour 17 :

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Jour 18 :

L'agent n'a pas trouvé d'autres pistes. Elle a reçu l'ordre d'abandonner celles concernant Shana Brimstorm et Gaylord Rees. Elle a tenté de relever tous les comportements étranges que des élèves ou personnels de l'école pourraient faire, cependant, elle n'a rien pu noter.

Jour 19 :

M. Walsh a paru étrangement soucieux ce jour-là. Il n'a cessé de s'interrompre pendant son cours, mais également de regarder derrière lui comme s'il se sentait suivi. Cependant, l'agent n'a pas réussi à identifier la raison pour laquelle il agissait ainsi.

Jour 20 :

L'agent et Gaylord Rees ont été renvoyés du cours d'histoire de Mme Fitz. Ils ont écopé d'une retenue de la part de la directrice adjointe, Elie Carter. Ils ont dû se rendre à une adresse à 22h, en dehors de l'école. Arrivée sur les lieux, l'agent a pu entendre une femme prononcer une phrase dans une langue qu'elle ne comprend pas. Suite à cela, elle s'est vue séparée de Gaylord Rees afin d'aller dans une chambre noire où se trouvait tout un tas de photos. Les visages étaient ceux de tous les élèves et personnels de l'Institut Stonebridge, mais pas que, B. — l'ancien sujet de l'agent lors d'une précédente mission — s'est avéré être également sur les clichés.

Blessant l'homme dans la pièce avec elle qui allait visiblement lui faire du mal, elle a pris la fuite, aidée par Rees. Cependant, elle a pu aussi découvrir qu'il avait un lien étroit avec l'homme qui l'a recruté. En effet, au cours de leur conversation, l'agent a appris que Rees était le fils de l'homme pour qui elle travaille. Elle comprend plus aisément le fait qu'il ait demandé d'arrêter ses recherches sur lui.

Gaylord Rees est-il un véritable allié dans cette histoire ? L'agent maintient un doute pour la raison suivante : on lui a demandé de ne faire confiance à personne. Pourquoi ne lui a-t-on pas dit que le fils de son patron se trouvait ici et pouvait l'aider ? Pourquoi l'avoir emmené ici si un agent qualifié et de confiance est déjà sur place ? Pourquoi Arthur Walsh, Gaylord Rees et Scarlett Harrison sont-ils là pour la même raison, pour les mêmes personnes, mais ne se pensent pas dans le même camp ?

Jour 21 :

Gaylord Rees a disparu en début d'après-midi. Ni l'agent, ni M.Walsh n'a pu le retrouver avant le couvre-feu. Ils pensent qu'il a profité d'une permission pour passer le week-end ailleurs, voulant sûrement s'écarter de cette école.

L'agent à appris par M.Walsh que l'affaire lui avait été retirée pour trop grands risques. Cela ne veut pas dire pour autant que l'agent fait confiance à son professeur. Mais elle doit en rester suffisamment proche pour ne pas se faire avoir de nouveau. Il est important pour elle de mener à bien cette tâche.

C'est ainsi qu'en voyant trois personnes entrer avec une statue de deux anges s'enlaçant pour l'installer dans le hall de l'école elle s'est questionnée. Elle a pu découvrir que cette statue valait un million de livres sterling, et qu'elle était l'œuvre d'un sculpteur français : Mathis Hauchard.

Ce nom disant quelque chose à l'agent, elle a consulté les différentes photos prises dans la chambre noire la veille (ci-joint au dossier). Elle a constaté que ce nom était apparu une fois sur un papier déchiré qui avait servi de notes pour une liste de course.