vingt-six

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CHAPITRE VINGT-SIX

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CHAPITRE VINGT-SIX

Repos


Scarlett


— On devrait la réveiller, je pense, fit une voix que je semblais connaître.

— On ne va certainement pas la réveiller avec ta tête, elle va faire un arrêt, railla celle de Gale.

— Arrêtez tous les deux.

Son père était là aussi.

Je peinai à ouvrir les yeux. J'avais repris connaissance dans la nuit et les infirmières m'avaient vaguement expliqué ce que j'avais subi. Mes parents avaient passé la matinée avec moi, mais j'avais fait une sieste et il n'était apparemment plus là. Walsh et Laurwence se tenaient debout, les bras croisés tandis que Shana et Lily étaient assises sur le canapé en face du lit. Pour ce qui était de Gale, il mangeait assis dans le fauteuil.

— J'espère que tu n'avais pas faim, parce que moi si et ton plateau me faisait de l'œil, me dit-il avant de boire.

— Fais-toi plaisir, chuchotai-je.

— Salut l'héroïne. Aïe ! T'es vraiment une pétasse, Lily ! Fit Shana.

— Elle n'a pas envie de te parler.

— Elle n'a pas donné son avis.

— Contente de te rencontrer, dis-je finalement pour couper court à cette querelle qui me donnait une migraine atroce.

— J'aurais aimé que ça soit dans des circonstances un peu moins étranges, avoua-t-elle.

C'était la première fois qu'elle et moi étions en face l'une de l'autre. Avant cela, Shana n'était qu'un visage sur des photos et des vidéos ou bien une voix dans un bois ou par téléphone. Et ce que je savais d'elle n'était que mensonge, comme ce qu'on pouvait savoir de moi ou de tous ceux présent dans cette pièce.

— Comment tu te sens ? Demanda le père de Gale.

— Bien, je crois. J'aurais pu mourir.

Je m'attendais presque à ce qu'ils me contredisent, mais aux regards qu'ils s'échangèrent je sus que je n'étais pas loin de la vérité. J'avais véritablement frôlé la mort. En fermant les yeux, je n'avais plus aucun espoir de les rouvrir un jour.

— On a peu de temps, on a réussi à demander que le directeur parle avec tes parents, ils ne nous restent que quelques minutes.

Je commençai à leur expliquer tout ce que je me rappelais : les bruits, mon approche de la statue, les deux types qui m'avaient traîné devant Fitz, ce qu'elle emportait, ses mots, les coups, les blessures et mon corps se refroidissant par terre.

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