vingt-quatre

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CHAPITRE VINGT-QUATRE

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CHAPITRE VINGT-QUATRE

Anges enlacés pour l'éternité


Scarlett

— N'oubliez pas de me rendre vos devoirs au plus tard ce soir au repas, après je ne prendrais plus rien, fit Walsh alors que nous rangions nos affaires.

Tout le monde sortit et je fis signe aux filles de ne pas m'attendre. Je m'arrêtai devant le bureau de mon professeur pour lui donner mon devoir.

— Tu as l'air de manquer de sommeil, constata-t-il.

— C'est le fameux jour. J'ai passé la nuit à relire mes rapports avec Gale et on a rien trouvé. Impossible de comprendre ce que cette professeure prépare.

En réalité, nous nous étions promenés dans les couloirs et nous étions vus. Nous avions alors travaillé sur l'affaire.

— Et si ce n'était pas elle ? Demanda-t-il.

— Vous ne me croyez pas ? Dis-je en me mettant sur la défensive.

— Bien sûr que si Scarlett, c'est juste que...

Je ne le laissais même pas finir et quittai la pièce. Mon manque de sommeil commençait à me faire faire des actions douteuses, mais pourquoi ne me croyait-il pas ?

J'étais énervée contre lui de ne pas me croire. Énervée contre moi de ne pas réussir à trouver des informations. Énervée contre le monde de ne pas nous aider.

Mon téléphone sonna et je le pris.


Lyna Meirion a été retrouvée 

aujourd'hui, mutilée, et 

assassinée dans une maison 

abandonnée non loin de

 Londres. Je suis désolé.


Le message du père de Gale venait de me glacer le sang. J'arrivai devant la bibliothèque. Gale était justement en train de lire le message qu'il avait également reçu. Il me lança un regard qui voulait dire beaucoup.

Nous partagions le secret de la fin tragique de notre camarade dont nous n'avions pas encore percé tous les secrets. Le plus triste c'était que les personnes autour de nous ne le sauraient jamais tant cela serait classé secret défense. Ils seraient au courant de sa mort, mais pas de la manière dont ça avait été et de la raison.

Nous non plus nous n'avions pas d'idée de la raison, mais nous allions finir par la trouver. Du moins je me le promis.

J'entrai dans la bibliothèque et m'installai à une table seule. Mes colocataires s'étaient installées sur les poufs de l'espace lecture, elles n'avaient rien à travailler.

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