Rapport d'enquête de terrain sur l'Institut Stonebridge situé à Pwllheli, au Pays de Galles (Royaume-Uni).
Par Scarlett Elisabeth Harrison, dénommée, ci-dessous, « l'agent ».
Approchée par des membres du Military Intelligence section 5 (plus commun...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
CHAPITRE VINGT
Yseult
Gaylord
J'entendis la douche se déclencher et je pris mon téléphone pour répondre à mon père qui était en train de m'appeler.
— Ouais.
— Scarlett est en sécurité, dit-il. Elle est sous le choc, ses parents ont reçu des photos d'elle et Benjamin, j'ai mis des agents sur sa surveillance. T'avances ?
Je regardai vers la salle de bain où je voyais Lily derrière la paroi fumée de la douche dans la maison galloise de mon père. Je mordis ma lèvre avant de pincer mon nez.
— Non, je n'avance pas.
— Je t'ai laissé faire en te croyant quand tu m'as dit que tu pouvais gérer ça, ne me fait pas regretter ça Gale. Pas encore une fois.
— Je fais comme je peux, mais elle est dure à faire parler, répondis-je en murmurant et en m'éloignant de la porte.
— En couchant avec elle, c'est sûr qu'elle ne doit pas énormément parler, me réprimanda-t-il.
— Je ne couche... Qui t'a parlé de ça ?
— Scarlett. Elle a l'air de le croire en tout cas.
— Putain... C'est plus...
— Ce que tu décides de faire ne me regarde pas Gale, mais par pitié ne la parasites pas plus que tu ne le fais déjà. J'ai déjà perdu sa mère, je ne peux pas la perdre elle aussi, je vais me faire virer et autant te dire que tu seras le prochain sur leur liste.
— Pourquoi je la parasiterais ?
— Tu es assez futé pour le comprendre seul. Fais les choses bien s'il-te-plaît.
Il raccrocha et la douche s'arrêta. Je me concentrai sur l'appel que nous venions d'avoir. Comme si Scarlett pouvait se soucier de ce que je faisais et avec qui. Elle avait répété ça à mon père parce qu'elle était encore sous le choc, rien de plus. Elle ne le pensait pas véritablement.
Je décidais d'aller chercher à boire. De l'eau bien froide allait me faire oublier que mon corps réclamait de la nicotine en grande quantité.
Au bout de quelques minutes, Lily sortit habillée d'une robe grise en se séchant les cheveux avec une serviette.
— Qui t'as appelé ?
— Mon père, répondis-je.
— Il va bien ? Qu'est-ce qu'il voulait ?
— Juste me poser quelques questions.
Elle s'approcha en me souriant et elle passa ses bras autour de mon cou avant de poser ses lèvres sur ma joue.