Cela devait déjà faire un an que j’étais en couple avec ma copine de l’époque ; vous l’aurez compris, je ne suis aujourd’hui plus avec elle et cela depuis quelques années déjà. Cette histoire avait tout de même duré la bagatelle de six printemps.Oui exprimer une durée en se basant sur le nombre de printemps ça fait vieux jeu, mais bon force est d’avouer que je ne suis plus tout jeune non plus.
Bref, on avait beau croire tous les deux que c’était le grand amour, j’en étais aussi au stade de ma vie où je prenais conscience du fait que je pouvais plaire, et du fait que j’avais la capacité de pouvoir transformer certaines occasions en véritables parties de plaisir. Un plaisir goulûment consommé.
J’avais passé trop d’années d’adolescence à souffrir d’une timidité maladive, ainsi que d’un nombre, toujours grandissant, de complexes, notamment physiques, en tout genre. Inconsciemment, je pense que je tenais à vivre coûte que coûte cette vengeance sur la vie.
Je vais choquer les plus moralisateurs d’entre vous, mais j’ai rapidement commencé ma vie d’infidèle, à savoir dès les premiers mois de ma relation dite sérieuse. Ce qui simplifiait mon organisation et mon emploi du temps secret, c’est que j’ai pratiquement toujours vécu seul en appartement. Au début d’une relation, chacun reste encore chez soi, puis dans ma situation personnelle, les études nous ont poussés, mon ex et moi-même à devoir vivre dans des contrées différentes. J’étais donc relativement libre de mes actes. Le mensonge était devenu ma seconde langue.Bon, je vous avais promis en prologue de ne pas m’étendre sur des questions existentielles. Mais voilà, je pense que je me devais de planter un peu, non pas le décor, mais un certain contexte.
Alors, à qui voulais-je laisser l’immense honneur d’être le personnage secondaire, car le principal c’est votre narrateur bien entendu, de ce tout premier chapitre ?
.. ah oui… nous y voilà donc !Je reprends… Cela devait déjà faire un an que j’étais en couple avec mon ex, et je recroisais régulièrement, dans les couloirs de la faculté et de la bibliothèque universitaire, la fille avec qui j’étais sorti juste avant. Elle s’appelait Sarah, et elle s’appelle sûrement toujours comme ça ceci dit en passant, et était de parents marocains. On avait vécu une relation de presque trois semaines, à se voir en cachette dans le fond d’un café vide, afin d’éviter qu’un de ses frères ne puisse la surprendre avec un blanc bec athée (catholique non croyant serait plus exact) comme moi. Elle était vraiment gentille, on s’entendait bien mais aucun sentiment véritable ne naissait en moi. En plus, de devoir se cacher en permanence pour pouvoir, ne serait-ce qu’échanger un peu de salive, cela me gonflait au plus haut point. J’avais mis donc fin proprement à cette amourette. Je précise, si ce n’est pas assez clair, qu’à part se bécoter, il ne se passait rien de plus sur le plan physique entre nous.
VOUS LISEZ
🔞 JOURNAL D'UN LOVER 🔞
Любовные романы🔞 Le journal intime et parfois trash d'un amoureux des femmes, une véritable ôde à l'amour 🔞 Certains passages sont vraiment hards et donc à déconseiller aux âmes sensibles. Ne venez pas svp vous plaindre après. 🔞🔞🔞🔞🔞🔞 Ne lisez pas si vous n...