LAURANNE - 8

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Puis, soudainement et sans prévenir, elle s’était mise à pleurer. Oui je vous jure. On venait de faire l’amour, ou de baiser, comme vous préférez. Tout s’était bien passé, on avait chacun pris beaucoup de plaisir. Mais ma partenaire s’était tout simplement mise à pleurer.

J’étais un peu surpris, et mal à l’aise du coup.

« Qu’est-ce qui ne va pas ?

- Non, rien !

- Si, dis-moi, je t’ai fait mal ? J’ai mal agi ?

- Non vraiment, oublie. Je suis désolé, je ne voulais pas pleurer !

- S’il te plait, dis-moi ce qui ne va pas. J’insisterai jusqu’à ce que tu me le dises. »

Un silence s’était installé entre nous. Je sentais qu’elle attendait que ses sanglots se soient calmés pour tout me dire. Et c’est là qu’elle me l’a sorti. Oui je m’en souviendrai toute ma vie, car ma surprise fut totale.

Lauranne était enceinte. Les premiers mois de sa grossesse. Chose que je n’avais absolument pas vu.

J’étais abasourdi. D’un côté je lui en voulais de ne pas me l’avoir dit plus tôt, d’un autre côté je lui en voulais de me l’avoir dit, et enfin je lui étais reconnaissant d’avoir attendu qu’on ait terminé pour me l’apprendre.

Pour la petite anecdote, elle a avorté dès qu’elle a pu. Elle avait quitté son mec quelques semaines avant de me rencontrer et ne s’est jamais remis avec. Je l’ai revu quatre ou cinq fois au cours des deux années qui ont suivi, à chaque fois pour coucher ensemble.

Mais la toute dernière fois que l’on s’est vu, elle avait voulu, sans me prévenir au préalable, et pour une raison que je n’explique pas encore aujourd’hui, car je lui avais donné un orgasme à chacune de nos rencontres, vivre « la même expérience qu’un homme vit quand il baise une femme, se vide et laisse la femme comme ça sans qu’elle ait connu la jouissance ».

Du coup, alors que je l’avais gratifié d’un cunnilingus des plus délicieux jusqu’à la faire venir dans ma bouche, elle m’avait littéralement grimpée sur la queue dans la foulée, puis après deux ou trois mouvement bien empalée sur moi, elle s’était levée subitement sans un mot, s’était rhabillée et était partie de chez moi.

Dix minutes plus tard, par texto, elle me disait ce que j’ai cité quelques lignes plus haut entre guillemets. Mais je n’ai jamais su pourquoi elle m’avait choisi moi pour se venger d’autres hommes.

En tout cas, pour conclure, et même si ce n’est pas très fin, je peux vous assurer que c’était une des meilleures suceuses que j’ai connu.

🔞 JOURNAL D'UN LOVER 🔞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant