KAYLA - 2

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Ah ! La belle et grande époque où j’étais en école de ... (je passe ce détail sous silence pour raison d’anonymat). L’époque des soirées étudiantes en ville, et notamment des soirées open-bar, organisées par mon école, dans un vieil hangar de la forêt communale voisine. Mais attention, un truc propre hein, bien géré, avec navettes régulières en bus, service de sécurité, et toilettes en plein air.

J’avais donc participé à une de ces fameuses fêtes en mode picole à volonté. Je m’étais enfilé les quelques litres de bières habituels, oui par expérience j’évitais tout alcool fort et vin dans ces moments-là car les mélanges peuvent amener à bien des désagréments, surtout le lendemain, et je regagnai une des dernières navettes de retour pour le centre-ville. Je titubai jusqu’à un siège, et je commençais à somnoler le front écrasé contre la vitre dégueulasse de la fenêtre.

Bon, on s’en fout de ce passage en fait.

On passe directement à la descente du bus.
Je conjugue subitement à un autre temps, et je me retrouve dehors enveloppé dans le froid d’une des principales places de la ville. J’ai juste une rue à descendre et j’arrive à mon appartement. Mais alors que, sans même leur accorder un dernier regard, que je ne peux de toute façon pas maintenir plus de deux secondes sur un point fixe sans avoir la tête qui tourne dangereusement, je quitte le groupe de gens complètement bourrés qui m’avaient tenu compagnie pendant le trajet, une main vient se poser sur mon épaule. Je me retourne pour me retrouver face à Kayla.

C’est une fille de mon âge. Une jolie black, au corps bien fait et formé, et au cul ferme. J’ai déjà flirté avec elle deux ans auparavant, mais cela ne s’est jamais reproduit depuis. Régulièrement elle squatte chez un de mes meilleurs potes (qu’on va nommer Matt), et couche sûrement avec lui. Je n’ai jamais cherché à en savoir plus, chacun sa vie privée, et sur ce point-là je m’en fiche éperdument.
Bref, je suis face à elle. Je suis d’ailleurs surpris car je ne l’avais pas remarqué dans le car. Je la laisse parler :

« Excuse-moi, je devais normalement dormir chez Matt, mais il est rentré avec une autre navette et son portable est coupé.

- Ah oui, ça ne m’étonne pas de lui. Bon et bien je t’héberge. Pas de soucis !

- Merci c’est gentil. »

Oui, il faut que je précise qu’elle habite alors en collocation dans un quartier un peu excentré. Et du coup, par des températures négatives, rentrer toute seule dans la nuit ce n’est pas le truc le plus tentant et le plus intelligent.

🔞 JOURNAL D'UN LOVER 🔞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant