Remontons, si vous le voulez bien, à mes très chères années universitaires.
Quand je dis « chères » c’est davantage pour la valeur morale, pédagogique et éducative qu’elles m’ont apportée. Bien qu’elles ont dû coûter un paquet de fric également à mes parents pour le loyer de l’appartement, la bouffe et toutes mes dépenses extra-scolaires qui, pour l’essentiel, partaient dans de la dilapidation à vocation festive. On pourrait penser que j’abusais de leur générosité, mais n’ai-je pas quasiment tout le temps rapporter des résultats positifs à la suite de mes partiels et autres examens !? N’est-ce pas là le deal que tout parent doit forcément faire un jour avec ses enfants lors de leur passage à travers des études dites « supérieures » !?Après, il faudrait peut-être songer à l’établissement d’un modèle mathématique prenant en compte les notes obtenues et à obtenir par rapport au montant des frais de toutes sortes octroyé à sa progéniture. Un tel modèle devrait dès lors prendre en compte le niveau de richesse et de revenu de la famille, le message et valeurs que l’on désire véhiculer, le niveau de compétence acquis et celui visé de l’étudiant, et encore beaucoup d’autres variables, telles que le coût de la vie lié à la situation géographie par exemple.
Mais bon passons tout cela, surtout que mon histoire en question se déroule à une période où j’avais réintégré le domicile parental suite à l’échec d’une collocation. En même temps, je n’allais pas m’en plaindre, j’avais davantage de liberté et d’indépendance finalement chez mes parents où j’avais tout un étage pour moi tout seul, plutôt que dans un minuscule appartement que je partageais avec un marginal qui n’avait qu’une seule occupation journalière, à savoir squatter le salon commun à partir de midi jusque très tard dans la nuit pour s’enfiler un assortiment hallucinant de diverses herbes et autres merdes sous forme de joints ou de bangs. Il m’avait une fois convié à une soirée « coco » dont j’ignorais le thème. Je crois que je suis resté vingt minutes à tout cassé, le temps de refuser une dizaine de rails, puis j’ai disparu discrètement. L’ambiance était terriblement malsaine. Bien que je reste convaincu que ce genre de petites soirées entre consommateurs de cocaïne tourne relativement rapidement à l’orgie, selon le nombre et le genre des participants.
Mais bon, je m’égare à nouveau. En plus, mon souvenir n’a aucun rapport avec tout ça. C’est bien ça le pire. Comment je peux laisser mon esprit à ce point vagabonder !? Comme ces petits vieux qui commencent à vous raconter quelque chose, et dix minutes plus tard vous ne vous souvenez plus du tout quel était le sujet initial et comment diable il a réussi à couvrir une telle distance de parole et à discuter de ce dont il vous parle actuellement, et tout cela sans jamais cesser de jacasser. Au même titre que cette phrase au combien pompeuse que vous venez tout juste de lire.
Bon, bon, bon…. Allez je prends une profonde inspiration et je me concentre sur mon souvenir du jour.
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🔞 JOURNAL D'UN LOVER 🔞
Romance🔞 Le journal intime et parfois trash d'un amoureux des femmes, une véritable ôde à l'amour 🔞 Certains passages sont vraiment hards et donc à déconseiller aux âmes sensibles. Ne venez pas svp vous plaindre après. 🔞🔞🔞🔞🔞🔞 Ne lisez pas si vous n...