Toujours cette même question que je me pose à chaque nouvelle partie, cette perpétuelle interrogation, car c’est un engagement que de sélectionner un souvenir, une fille. Au final je lui consacre davantage de temps à écrire sur elle que je n’en ai passé à la baiser, quand bien même j’ai pris mon temps pour faire durer le plaisir.
Là n’est pas la question finalement, mais le fait est que j’ai à cœur de retranscrire les images et les sensations qui me sont restées en tête le plus fidèlement possible. Peut-être que j’étale tout cela sur trop de lignes, et que du coup je perds quelques lecteurs en route, des lecteurs impatient de découvrir le fin mot de l’histoire, la conclusion. Des personnes trop pressées de connaitre la façon dont tout cela s’est achevé, quel fut le donc le dénouement final : « a-t-il giclé dans sa bouche ? sur son visage ? en elle ? ou est-ce qu’elle l’a planté là comme un chien, condamné à se branler tout seul sur internet pour libérer toute cette tension subitement accumulée ? »Que de questions que voilà, mais bon je suis satisfait de voir que je provoque une certaine émulation parmi mes fidèles.
Alors, depuis le début de mon aventure sur Wattpad, j’ai régulièrement été qualifié de prétentieux, on m’a souvent reproché d’en rajouter, d’exagérer, d’inventer, de trop romancer les éléments et certains détails. Je peux comprendre que certains d’entre vous puissent être amenés à avoir ce genre de pensées. Il y a d’un côté le fait que je sois capable de me souvenir d’autant de détails concernant des faits qui datent, pour certains de plus d’une dizaine d’années, et il y a aussi le fait que je donne l’impression de tellement tout maitriser (dans la majorité des cas que j’ai narré) et d’être infaillible dans ma quête de partage de plaisir.
Pourtant ne vous ai-je pas dit à une ou deux reprises que je n’avais pas toujours assuré ? que j’avais eu mes faiblesses, mes échecs…. Certaines filles doivent se rappeler de moi en se moquant ou avec pitié, ou même du dédain tiens (pour ne pas dire du mépris).Après, vous comprendrez que j’avais plus à cœur de vous raconter les épisodes dont je suis fier, ceux qui me mettent en avant et me permettent de faire mon propre éloge.
Mais voilà, pour permettre de rétablir un petit équilibre, j’ai décidé d’évoquer ici quelques cas où j’ai moins bien géré la chose. Je précise que je ne regrette rien, et que je m’en souviens avec le sourire, et puis je reste un être humain, et vous ne pourrez pas me dire le contraire si je vous soutiens qu’on ne peut jamais contrôler parfaitement son propre corps.Je préfère vous prévenir que ce chapitre ne sera sûrement pas très excitant. Si ça se trouve il s’avèrera même être assez ennuyant voire pompeux. Mais bon, mon objectif est double : il s’agit dans un premier temps de poursuivre mon introspection avec vous, être honnête et authentique, et dans un second temps je pourrai sûrement faire taire les quelques sceptiques qui restent persuadés que toute mon histoire n’est que pure fiction sortie tout droit des abîmes de mon imagination débordante et surtout complètement corrompue par des années de visionnage de films pornographiques.
Tiens en parlant de cela, une anecdote me revient en mémoire. Oui, si je ne raconte pas ma vie ici, alors où est-ce que je pourrai le faire ? Qui m’écoutera ? Il n’y a que dans les films où le personnage principal s’installe au comptoir de son pub préféré, se murge la gueule tout seul, et commence à déblatérer sur sa vie en s’adressant au barman qui a l’air absolument fasciné et absorbé par ses propos tout en continuant imperturbablement de lustrer ses verres avec le même chiffon.
Bon, bazardons rapidement cette anecdote pour pouvoir revenir ensuite au sujet initial du chapitre.
J’avais donc quitté la maison parentale depuis deux ans environ pour prendre mon indépendance, en prétextant que j’en avais besoin afin de réussir pleinement mes études.
Ma mère me tannait pour que je me motive enfin à revenir faire le grand ménage dans mon ancienne chambre, car elle voulait la refaire intégralement pour y aménager une chambre d’amis.Comme toujours, je disais « oui, plus tard je le ferai » tout en doutant sérieusement moi-même de mes propres propos. Entre ma collection de casquettes, celle de cannettes de coca et toutes les autres babioles à la con qui trônaient depuis bien trop longtemps sur mes étagères, je dois avouer que je m’en foutais royalement. Jusqu’au jour où, de passage pour déjeuner chez mes parents, ma mère m’annonce fièrement avoir fait elle-même le grand nettoyage. Sur le coup, je me dis juste que c’est une bonne chose car comme ça elle arrêtera de me les briser pour que je jette à sa place tous ces trucs désormais inutiles.
Puis soudain, je me souviens qu’au-dessus de mon armoire, dans la boite de mon ancienne console de jeux vidéos, qui était, pour être précis, la Nintendo 64, il y avait toute ma collection de VHS pornos. J’étais assez fier de cette collection en plus, que j’avais constitué au fil des années, entre les enregistrements que j’avais fait moi-même discrètement grâce au magnétoscope de mon père, et à l’abonnement canal +, et les quelques emplettes réalisées chez le buraliste du coin. Je prêtais même, à l’époque, de temps en temps certains titres à des amis de confiance, et d’autres fois je procédais aussi à des échanges. C’est d’ailleurs de cette collection là que j’avais extrait la cassette vidéo qui m’avait tant aidé dans le chapitre précédent avec Emilie. Il faut savoir une petite précision aussi, c’est que la moitié de ces VHS possédait une vraie jaquette avec le titre et des photos illustratives très explicites.
Bref, d’un coup je me rappelle de cette fameuse boite, haut perchée entre le haut de mon armoire et le plafond de la pièce. Je monte précipitamment les escaliers, les deux étages de la maison, fais irruption dans mon ancienne chambre pour découvrir que cette boite n’y est plus. Je n’ai même pas le temps de réfléchir que j’entends la voix de ma mère en bas qui me lance un : « Ah oui, au fait j’ai rangé tes affaires dans la pièce d’à-côté », à savoir un petit débarras servant accessoirement de dressing pour des vêtements que plus personne ne mettrait jamais mais que le même personne ne se décidait à jeter un jour.
J’ouvre immédiatement la porte de cette dite pièce, j’appuie sur l’interrupteur inondant tout l’espace de lumière, et là, très soigneusement posé par terre, en trois jolies piles parfaitement alignées et symétriques, l’ensemble de mes cassettes vidéos de cul, avec encore toutes leurs jaquettes.
Combien de fois, à des soirées entre amis, bourré, j’ai raconté cette histoire, provocant à chaque fois le délire général.
Je suis redescendu, et ma mère ne m’a rien dit de plus, ne m’en a jamais reparlé. Tout ce que je sais c’est que la semaine suivante, elles avaient toute disparues, très probablement jetées sans aucun ménagement dans la vide ordure. Moi je m’en foutais car depuis j’ai pu retrouver tous ces films sur ce bel outil qu’est internet.Bon je me suis égaré et j’ai encore des trucs à finir aujourd’hui, autre que de raconter ma vie. Donc vous aurez en fait droit à ce dont je voulais vous parler au début dans un chapitre suivant.
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🔞 JOURNAL D'UN LOVER 🔞
Romance🔞 Le journal intime et parfois trash d'un amoureux des femmes, une véritable ôde à l'amour 🔞 Certains passages sont vraiment hards et donc à déconseiller aux âmes sensibles. Ne venez pas svp vous plaindre après. 🔞🔞🔞🔞🔞🔞 Ne lisez pas si vous n...