LAURANNE - 3

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Changement de temps, passage au présent de l’indicatif….

Ok j’arrive chez Lauranne. Elle est assez petite, pas vraiment mince, mais cela lui donne des jolies formes. Elle porte un décolleté plongeant sur des seins assez impressionnants, et un jogging des plus classiques. Elle est brune, les cheveux longs attachés. Mais surtout elle a un visage magnifique, à la fois angélique tout en ayant un côté un peu vulgaire. Elle me plait, je ne suis pas déçu par rapport aux quelques photos qu’elle m’avait envoyé par email. J’espère qu’elle non plus, et la suite me confortera là-dessus.

On s’installe sur le canapé. Elle m’offre un verre de je ne sais plus quoi, mais pas d’alcool, pas aussi tôt dans la journée. Faut pas déconner non plus ! Je plaisante. Un fond de verre de vodka pur. Je le bois d’une traite, sinon je ne le bois pas du tout. Je hais la vodka.

Immédiatement ça me chauffe le corps, et ça me détend. Oui rappelez-vous que je stresse, comme un gamin qui va devoir donner son premier bisou sur la bouche.
Un chinchilla géant se promène dans le salon. Enfin, il n’est pas géant non plus, mais au début j’ai cru que c’était un hamster donc je l’ai trouvé disproportionné. Curieuse bestiole que voilà, mais son poil avait l’air tellement doux. Je n’ai pas eu le temps de le vérifier.

Alors, on discute un peu. Les banalités d’usage, je manque un peu de conversation, mais ce n’est pas un souci car elle n’est pas timide et encore moins coincée. Elle me parle très longuement de son animal de compagnie. J’ai tout oublié car ça ne m’intéressait carrément pas du tout. J’étais juste en train de réfléchir à comment parvenir au moment où on va commencer à s’embrasser, puis passer à la suite. Je ne devais pas non plus oublier qu’elle m’avait expressément dit ne pas pratiquer la sodomie. Il faudra que je m’en souvienne le moment venu.

Elle se rend compte, au bout d’un moment, que je ne l’écoute qu’à moitié, et aussi que je ne prends pas les devants, car subitement elle se penche vers moi et pose ses lèvres sur les miennes.

Elles ont un goût sucré, c’est agréable. Puis, je sens sa langue buter d’abord, puis forcer le passage jusque dans ma bouche. Qu’est-ce que je peux aimer cette sensation. Ce moment-là où on passe du stade de simples inconnus d’internet, à des grands enfants vivant une petite amourette, tout en sachant éperdument au fond de soi-même de quoi sera constituée la suite des évènements. C’est précisément à cet instant, que l’on sait qu’il n’y a plus aucun doute sur le fait que quelques instants plus tard, on sera, avec cette fille, en train de faire fusionner nos corps et nos sens.

🔞 JOURNAL D'UN LOVER 🔞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant