Skyfall - Lando Norris {Fr/En}

𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝟮𝟯

Salut à tous et à toutes j'espère que vous allez bien.

Je vous laisse directement avec le chapitre :)

Bonne lecture ☆

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Lyna Leclerc
Monaco
Mercredi 6 h 30

Lyna !

L'entente de mon prénom me tire de mon sommeil d'un coup sec. Mes paupières, lourdes et encore engourdies par le sommeil s'ouvrent avec réticence. Un grognement étouffé s'échappe de ma bouche, mon corps protestant contre le réveil précipité.

Mon regard se pose alors sur Charles, debout devant moi, un sourire amusé aux lèvres, ses traits trahissant clairement son amusement.

Confuse et désorientée, je peine à comprendre pourquoi il est ici.

Charles, quelle heure est-il ? Et que fais-tu ici ? Ma voix, rauque et enrouée par le sommeil, trahit mon irritation face à ce réveil soudain.

Il est 6 h 30. Répond-t-il avec un large sourire.

Un frisson d'incompréhension me parcourt.

6 h 30 du matin ? Pourquoi était-il chez moi à une heure pareille ?

Et pourquoi es-tu chez moi à 6 h 30 du matin, Charles ? Ma voix porte une pointe d'exaspération mêlée à la confusion face à cette situation.

Bon Lyna tu te réveilles ? Me demande Arthur en rentrant dans ma chambre, en le voyant arrivé je suis encore plus perplexes.

Je les observe, déconcertée.

Que font-ils chez moi à cette heure ?

Vous vous croyez chez vous ou quoi ? Et comment êtes-vous entrés ? Je m'assois sur le lit en les scrutant.

Soudain, la pièce s'illumine brusquement, sous l'action d'Arthur qui vient d'allumer la lumière. Prise au dépourvu, je plonge instinctivement ma tête sous ma couette, cherchant à échapper à l'éclat trop vif qui agresse mes yeux encore habitués à l'obscurité.

Dépêche-toi ! Lorenzo nous attend en bas, Lyly. Lance-t-il d'un ton enjoué, ignorant visiblement mon désarroi.

Je retire prudemment ma tête de ma couette, lançant un regard noir à Arthur. Puis, je tourne mon attention vers Charles, les sourcils toujours froncés, cherchant des explications à cette intrusion chez moi.

Cela n'explique pas pourquoi vous êtes chez moi à 6 h 30 du matin, ni pourquoi Lorenzo nous attend. J'articule en les fixant.

On faisait notre jogging et on est passés devant chez toi, alors on s'est dit que tu pourrais nous accompagner. Explique-t-il d'un ton qui se veut léger, comme s'il était tout à fait naturel de débarquer chez quelqu'un à cette heure pour une séance de sport improvisée.

Courir ? À cette heure-là ?

Plutôt mourir.

Merci pour l'invitation, mais je vais devoir décliner, peut-être une autre fois. Je déclare avec sarcasme, mon ton laissant clairement entendre mon refus catégorique.

Mais c'était pas une question, tu viens avec nous. Rétorque-t-il avec un rire moqueur.

Mon visage se crispe, une expression de frustration et de consternation marquant mes traits. Les rires de Charles et d'Arthur résonnent dans la pièce, accentuant mon irritation face à cette situation complètement absurde.