Chapitre 37

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Alea : Comment aurais tu réagi si ta mère t'avait menti depuis le début ? Qu'elle prenait du plaisir à te voir séquestré par son mari et que... Celui-ci n'était pas ton beau-père mais bel et bien ton père.

Assis sur le tabouret en bois du bar de la taverne, il prend son gobelet et bois d'un coup tout le liquide qu'il contenait avec des gloussements qui se fondent parmi les discussions qui donnent vie à la taverne...


Vide.


Bret : Elle ne pouvait pas me mentir.

Il pose le gobelet qui est encore plein.

Alea : Elle pouvait le faire.

Bret : Non.


Pourtant elle était humaine.


Il reste un moment dans le silence, ne sachant quoi répondre.

Alea : Donc, comment tu aurais réagi si ta mère t'avait menti depuis le début ? Qu'elle prenait du plaisir à te voir séquestré par son mari et que... Celui n'était pas ton beau-père mais bel et bien ton père.

Assis sur le tabouret en bois du bar de la taverne, il prend son gobelet et bois d'un coup tout le liquide qu'il contenait avec des gloussements qui se fondent parmi les discussions qui donnent vie à la taverne...


Vide.


Bret : Je l'aurais quand même aimé.

Pas comme la mienne.

Bret : Pourquoi ?

Alea : Comment tu peux encore aimer quelqu'un qui t'a menti durant toute ta vie et ça même si cette même personne t'as donné la vie ?

Bret : La réponse est dans ta question.

Alea : Quoi ?

Bret : Cette personne t'as donné la vie, tu dois lui être reconnaissante. Sans elle, tu ne serais pas là.

Pourtant elle ne mérite pas la compassion... Il se lève et observe la pièce vide mais pourtant si bruyante.

Bret : On devrait reprendre la route.

Alea : Oui.

Je me lève moi aussi et le suis jusqu'à la sortie. Hors de la taverne s'étend toute une ville avec ses rues pavés, ses auberges, ses marchés et autres habitations...


Vides.


Il n'y a personne, juste d'étranges statues animées qui bougent très lentement et incapables de parole. C'est ce que je pensais jusqu'à ce que Mady, nous voyant sortir, s'élance vers nous alors qu'elle semblait discuter avec une vieille femme qui parait bien humaine, prennant appuis sur sa canne pour rester debout. Elle nous observe, sans bouger.

Mady : Regardez, Victoria est vivante !

Alea : V– Victoria...


Elle aussi.


Victoria : Les années sont passées et tout le monde à cru en votre mort.

Accompagnée par le bruit de sa canne tapant de manière régulière contre les pavés la rue, elle nous guide vers un immense château, au loin, que l'on peut apercevoir dépassant les toits. Les quelques statues qui errent dans les rues s'arrêtent et nous suivent intensément du regard lorsque l'on passe près d'elles, chose que Victoria remarque.

La Pyramide de DieuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant