POV : Kirishima
J'acquiesce sans rien ajouter tandis que la culpabilité me serre la gorge. Elle sourit un peu plus sincèrement et dépose un baiser sur mon front. Ça me déchire le cœur de la voir ainsi, j'espère qu'avec ce dernier rendez-vous elle pourra enfin se reconcentrer sur elle-même. Qu'a-t-il fait pour s'attirer les foudres de ma mère, elle était si en colère qu'elle ne pût même pas me le cacher. Je ne pensais pas cela possible, mais on dirait bien qu'il est encore pire que ce que j'ai déjà eu le malheur de voir..
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Aujourd'hui, c'est le fameux rendez-vous qui fait trembler ma mère et moi. Je pense que c'est surtout ma peur de l'inconnu. Je ne sais pas ce qui va se passer et d'après ma mère : pas de bonnes choses.
Pour l'instant, j'essaye de ne pas trop m'attarder dessus. Sinon je ne pourrai rien faire du tout. Même si ma mère m'a permis de rester à la maison, j'ai quand même décidé d'aller à l'école. Ça m'occupera les idées et puis je vais peut-être en parler à Den. Ou peut-être que je ne devrais pas. Je l'accable un peu trop ces derniers temps, je dois être un peu trop pour lui. Oui, je devrais garder ça pour moi.
Je me dirige vers l'arrêt de bus, je sais parfaitement que je vais le croiser mais c'est en affrontant ses peurs qu'on les surpasse alors faut bien que je m'y confronte un jour. Comme prévu, il est assis sur le même siège que d'habitude des écouteurs visés dans le fond de ses oreilles. Je m'assois moi aussi à ma place habituelle en face de lui : je ne changerai pas mes habitudes pour lui. Je continue néanmoins à me détailler, il a le visage fermé et semble concentré pas le son qu'emettent ses écouteurs. Il ne détourne même pas le regard vers moi, je ne peux m'empêcher d'être un peu déçu. Tant pis ! De toute façon c'est absolument pas ce que je veux : qu'il me regarde ou non, ça n'a pas d'importance ! Qui est-ce que j'essayais de convaincre sérieusement ? Je n'étais moi même pas convaincu alors...
J'arrive à mon arrêt et me précipite dehors. Peut être que ce n'est pas la bonne tactique, le voir me donne encore plus envie d'être avec lui. Je devrais trouver une manière de ne plus le croiser ! Je ne le croise que dans le bus, ça veut dire qu'il faut que j'arrête de le prendre ! Je marcherai, ça me fera faire du sport en plus !
C'est rempli de motivation que je passe les portes de mon lycée pour y retrouver mon groupe d'amis discutant encore de notre précédente sortie :
-oui, mon jeu préféré c'était clairement celui-là ! S'exclama Mina de sa joyeuse bouille habituelle.
-ah non non, j'ai largement préféré l'autre ! Rétorqua Sero d'une mine outrée.
Je ne me joins pas au débat, en plus de ne pas savoir de quels jeux ils parlent je ne ressens pas l'envie de parler. Je les observe se chamailler légèrement de loin , ils se sont vraiment bien trouvés gloussai je dans mon coin.
-salut Eijiro, j'ai urgemment besoin de toi ! Me dit Denki en m'attrapant les épaules. Je ricane un peu devant son expression affolée avant de répondre :
-qu'est ce qu'il y a ?
-tu vois le devoir de français que je te dis que je vais le faire demain depuis une semaine ? Fit il en me secouant légèrement.
-oui ?
-et bien demain c'était censé être hier ! Dis moi, s'il te plaît que t'as pas oublié de le faire ! Demanda-t-il les yeux presque larmoyants.
-oui je l'ai fait, mais je suis pas sûr de mes réponses-
-je m'en fou, viens je vais recopier devant la salle ! Me tira-t-il pour m'entraîner vers notre salle d'histoire.
Il se jette au sol et je lui tends mon devoir qu'il se mets à recopier presque immédiatement. Je reste debout en face de lui sans rien dire. Il lève soudainement la tête vers moi pour m'interpeller.
-quelque chose ne va pas ?
-si si tout va bien. Je fus surpris par sa soudaine question.
-je pensais, c'est suspect quand tu ne dis rien. Il baisse la tête pour écrire quelques mots avant de remonter sa tête vers moi. Tu l'as encore croisé dans le bus c'est ça ? Après sa phrase, je décide de m'asseoir à mon tour sur le sol.
-justement, je pensais que pour arrêter de le croiser je ne prendrai plus le bus. Avouai je.
-dis Eijiro j'ai une question. J'acquiesce pour lui dire de la formuler. S'il revient s'excuser, est ce que tu le pardonnes ?
J'ouvre la bouche pour lancer un "non" mais rien n'en sort. Tous les mots restent bloquées au fond de ma gorge, car au fond je sais parfaitement qu'elle serait ma réponse et j'en ai honte surtout devant Denki. Je l'entends soupirer devant mon silence qui en dit long sur ma pensée.
-c'est bien ce que je pensais. Il pose sa main sur mon épaule et me sourit : tu sais je comprends et je respecte. Si tu penses que ses excuses sont sincères et que tu lui pardonnes ça n'engage que toi. Il retire sa main pour se gratter l'arrière de la tête. Tu sais, excuse moi j'étais trop mis la pression sur ça à cause de l'autre là. Je suis sûr qu'il n'est pas si mauvais au fond, il faut juste beaucoup creuser. Vraiment beaucoup. Je rigole devant ses derniers dires avant de sincèrement lui sourire.
-et ce qu'il t'a dit ? Il t'a vraiment manqué de respect.
-et alors ? Déjà, ce n'est pas le premier à penser ça donc bon et de deux je te le répète : si tu pardonnes je pardonnes. À une condition bien sûr, qu'il s'excuse avant tout ! S'il ne s'excuse pas comme un grand au lieu de nous envoyer son meilleur ami comme la dernière fois ça dégage ! S'exprima-t-il avec de grands gestes presque théâtraux.
Je rigole devant son comportement avant de me radosser au mur. Un poids s'est enlevé de mon cœur mais il reste tout de même bien lourd.
-d'ailleurs Eijiro.. Je tourne la tête vers lui alors qu'il continue de fixer sa feuille sur laquelle il recopie mon devoir. Chez toi.. enfin non mais.. ton pèr- le professeur qui sort de sa salle en nous disant d'entrer l'interront. Tu sais quoi, laisse tomber ! C'est pas grave ! Je vais terminer pendant le cours d'histoire ! Fit il en me montrant le devoir.
Pourquoi tout le monde s'est passé le mot d'être criptique ces derniers temps ! J'aurai voulu savoir de quoi il voulait parler, j'ai pas bien entendu à cause du bruit de la porte. Peut être qu'il voulait se confier à son tour ! J'espère qu'il ne pense pas que ça me dérangerait..
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-mon chéri, tu es prêt ? Lança ma mère du rez de chaussée. Je devalle les escaliers pour la rejoindre. Le rendez vous est imminent et mon cœur tambourine dans ma poitrine.
Après ma réponse affirmative, nous nous dirigeons vers le lieu de rendez-vous en voiture, le trajet dure une trentaine de minutes pendant lequel nous ne parlons même pas. Plus nous nous rapprochons de l'endroit plus mon cœur bat vite et mon ventre se tord un peu plus.
Je descends et regarde un peu le bâtiment, un énorme établissement empli de fenêtres lui de couleur bleu. Je suis ma mère de près, tout en observant mon environnement, je suis jamais venu ici.
Nous arrivons devant une salle où plusieurs silhouettes semblent déjà nous y attendre. Un pincement me prend le cœur, mon père est ici mais il n'est pas de notre côté.
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1279 motsHeyyyyyyy les gens ! J'espère que ce chapitre vous a plu ! Déjà, merci beaucoup pour votre soutien, on a atteint les 8k vu et c'est juste INCROYABLE ! Merci encore ! Bref ! J'ai pensé à quelque chose, à quel point "Par ma faute" est assez éclaté et ça fait quelques temps que je pense à la réécrire. J'avoue que je ne sais pas comment m'y prendre c'est pour ça que je ne me suis pas lancer (si vous avez des conseils je serai mais RAVI de les lire) voilà dites moi ce que vous en pensez ! Pour l'instant j'avoue me concentrer sur la prochaine fic mais voilà j'y pense ! Bref ceux qui ont lu ou ceux qui vont lire PMF, dites moi ce qu'il faut absolument que je corrige si je le fais un jour !! D'ailleurs, je pense à autre chose : comment "l'étranger du bus" devient trop long, je suis désolé j'ai pas fait exprès :,) J'avoue que ça m'énerve un peu mais bon dites moi encore ce que vous en pensez ! Bref, prenez soin de vous je vous aime<3
Tchouss mes beatchs<3
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L'étranger Du Bus ~kiribaku~
FanfictionKirishima le voyait tout les jours. Il était toujours assis à la même place, des écouteurs enfoncé dans ses oreilles. Kirishima ne le connaissait pas mais c'est pas l'envie qui lui manquait. Mais il n'ose pas aller lui parler, il se contentait depui...