POV : Kirishima
Nous arrivons devant une salle où plusieurs silhouettes semblent déjà nous y attendre. Un pincement me prend le cœur, mon père est ici mais il n'est pas de notre côté.
Nous restons debout de l'autre côté de la porte prés du mur pour attendre l'avocat de ma mère. Alors que mon père, si je peux encore l'appeler ainsi, ne nous lance pas même un regard. Je sens ma respiration s'accélérer douloureusement alors que notre avocat n'était pas en vu.
Je n'aime pas cette situation, je me pensais prêt à le voir, prêt à l'affronter. Je tombe dénue devant son attitude nonchalante, s'en fout il vraiment autant de nous ? Avant tout ça, je ne détestais pas mon père même s'il lui arrivait d'être vraiment mauvais je ne le détestais pas. Je ne voulais pas le détester, je ne pensais pas qu'on en arriverait ici, à cette endroit dans un tribunal. Mon cœur s'accéléra à son tour à la réalisation de tout ça : je déteste mon père. Il m'y a obligé en devenant l'une des pires personnes que j'ai eu le malheur de connaître. Est ce que je le mets au dessus de Tetsutetsu dans la liste des pires ? Il y a des chances oui.
-ça va mon chéri ? M'interpella ma mère en tournant sa tête vers moi. Elle fouillait son sac en même temps mais son détourner son regard de moi. J'acquiesce timidement alors qu'elle lâche son sac et en sort un dossier maronné. Elle caressa ma joue et tira dessus affectueusement. Ne t'inquiètes pas Eijiro, tout va bien se passer. Maman sera toujours à tes côtés. Sourit elle de toute ses dents, je lui souris en retour. Je la suis dans le bureau, je n'avais même pas vu notre représentant arrivé.
Nous nous asseyons dans l'ambiance tendu de la salle. Un silence pesant régnait entre les quatres murs, personne n'osait le brisé. Je décide d'observer la petite salle pour essayer de me calmer un peu. Il y avait un grand bureau marron où un juge était assis et feuilletant le dossier que ma mère lui avait précédemment tendu. Deux bancs reposaient en face de lui, un pour nous et un autre pour eux. La salle était assez petite et nous étions assez serré sur les bancs.
-ce n'est pas un véritable jugement, nous avons un accord avec ton père pour finir ça vite. M'expliqua-t-elle à voix basse. Je hoche là tête comprenant mieux la situation.
-veillez nous lever je vous pris. Nous interpella le juge en donnant un coup de marteau bref. Nous obéissons aussitôt. Donc... Il se racla la gorge. Vous avez conclu un marché et j'ai simplement besoin de le rendre officiel.
-oui votre honneur. Prononça mon père d'une voix dépourvu d'émotions.
-bien. Le marché est le suivant : M Kirishima Shikaku consentit à abandonner ses droits parentaux pour toujours, ce qui revient à ne plus jamais le revoir ni le contacter à aucun moment. Il tourne sa tête vers ma mère alors que mon père hochait la tête. Et vous Mme Kirishima Nara consentissez à ne lui demander aucune pension alimentaire et à lui donner toutes affaires qu'il déclara comme étant sienne. Elle aquiesça à son tour en me caressant le dos doucement.
Il me fallut beaucoup de contrôle pour rester debout. Malgré le soutien de ma mère, entendre cette phrase sortir de la bouche du juge provoqua quelque chose en moi, j'avais l'impression que mon cœur venait de se briser en milliers de morceaux qui se dispersaient partout dans la pièce. Il m'avait abandonné et devant la loi plus que tout. Il était prêt à ne plus jamais me revoir si à jamais me parler pour récupérer ses stupides affaires ? Avais je vraiment si peu de valeur à ses yeux ? M'a-t-il à un moment véritablement aimé comme un père devrait le faire ? Voir son visage ornait de cette expression impassible m'emplissait d'émotions que j'essayais de réprimer le plus possible. Il n'en avait visiblement que faire de moi ni de maman, il voulait simplement en finir vite et si cela voulait dire me laisser dans le processus alors allons y.
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L'étranger Du Bus ~kiribaku~
FanfictionKirishima le voyait tout les jours. Il était toujours assis à la même place, des écouteurs enfoncé dans ses oreilles. Kirishima ne le connaissait pas mais c'est pas l'envie qui lui manquait. Mais il n'ose pas aller lui parler, il se contentait depui...