Chapitre 27

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Je me réveille dans ses bras, le visage nimbé par les rayons de soleil qui filtre à travers les rideaux de sa chambre. Je me sens légère, presque euphorique, enveloppée dans un cocon de chaleur réconfortant. Ses bras sont fermement enroulés autour de ma taille, comme s'il craignait que je lui échappe pendant la nuit. Ce qui n'est pas à l'ordre du jour ! J'écoute sa respiration, savourant ce moment de sérénité.

- Bonjour, marmotte, je murmure, troublant sa tranquilité par des caresses.

Il grogne, ses yeux bleus s'ouvrent lentement pour rencontrer les miens. Un sourire lascif étire ses lèvres alors qu'il resserre son étreinte, m'attirant au plus près de lui.

- Bonjour, toi, dit-il d'une voix rauque, encore imprégnée de sommeil.

Mon cœur s'emballe.

- Je...Je t'aime, je confesse dans un murmure inaudible.

Prononcer ces mots, c'est libérer des émotions longtemps refoulées, et bon dieu que c'est bon ! Mon cœur bat plus vite en sa présence, mes mains deviennent moites, mais la chaleur qui embrase tout mon être dissipe les derniers restes de doute. En voyant ses yeux s'illuminer et son sourire radieux, je me sens incroyablement chanceuse, mais aussi intensément connectée à lui. En cet instant, tout semble possible, comme si le monde s'ouvrait à nous dans une promesse de bonheur infini.

Il me serre tendrement contre lui.

- Je t'aime aussi, ma chérie, murmure-t-il avant de déposer un baiser fiévreux sur la commissure de ma lèvre.

Cette déclaration illumine notre matinée. Jim est de bonne humeur, sa joie irradie son sourire. Nous profitons une dernière fois du lit, avant de nous lever. Il propose de me faire visiter son appartement, et je suis curieuse de découvrir plus de son univers.
Bon, déjà, l'appartement est immense ! Les pièces respirent la modernité, mais il y a quelque chose d'impersonnel dans cette perfection. Les murs sont décorés avec goût, mais manquent de chaleur. Les meubles sont somptueux, mais il n'y a pas de photos de famille, pas de souvenirs d'enfance. Pas une once d'âme...

- Il n'y a aucune trace de souvenirs ici, dis-je en le regardant.

Mon ange hausse les épaules avec nonchalance.

- Il n'appartient qu'à nous de les créer.

Je suis touchée par ses paroles. Il se projette avec moi ! L'excitation me traverse lorsqu'il me jette ce sourire irrésistible qui me pousse à l'attirer contre moi, une lueur malicieuse dans les yeux.

- Alors, qu'est-ce que nous attendons, je susurre, joueuse.

Les cours de Lapdanse de Sarah me reviennent en mémoire, qui aurait cru qu'ils me serviraient un jour !

D'un geste délibérément lent, je déboutonne la chemise qu'il m'a prêté, en me déhanchant. Chaque bouton ouvert expose un peu plus ma chair en feu. Enfin, je la retire entièrement, et la lui balance à la figure, taquine.

- Attrape-moi, si tu peux ! Je crie en me lançant dans une course effrénée à travers l'appartement.

Il me poursuit, amusé, mais déterminé à ne pas me laisser lui filer entre les doigts. Je me faufile entre les meubles, riant de plus en plus fort, mais il finit par m'attraper. Un cri aigu m'échappe alors que des bras puissants m'enserrent par la taille. Je me débat de toute mes forces, tire sur ses cheveux, consciente que cela ne sert à rien. Avec une force implacable mon amant me retourne sur le canapé et m'emprisonne de ses bras musclés.

L'air devient moite de désir. Nos corps aimantés se frottent l'un contre l'autre, fébriles d'excitation. Il m'interroge du regard, et je hoche la tête pour l'inciter à poursuivre sur sa lancée. Je suis prête ! Jim me détaille avec gourmandise, tortille une mèche de mes cheveux entre ses doigts, avant de capturer mes lèvres avec une passion dévorante, explorant chaque recoin de ma bouche. Mes mains se perdent dans ses cheveux, le réclament, avides, mais il les emprisonne au dessus de ma tête, m'obligeant à me tortiller contre son sexe dur.

- Attention, m'avertit-il.

Sa main se referme sur mon cou quand l'autre m'empoigne ferme la fesse, arrachant sans ménagement ma culotte, avant d'étouffer mon gémissement d'une baiser sauvage. Lentement, trop lentement, il descend jusqu'à mes seins qu'il empoigne fermement, et titille avec son pouce. Puis, sans prévenir, il les prends dans sa bouche. Je me cambre, bordel ! Il les lape langoureusement, m'envoyant des décharges dans tout le corps. Je gémis de plus en plus fort, sentant chaque fibre de mon être s'embraser. Une de ses mains descend encore, et trouve un chemin entre mes cuisses humides. Il ne me laisse pas le temps de me remettre de mes émotions, que ses doigts me pénètrent, irradiant mes sens.

- Putain, Jim, oui !

Cette fois je ne peux contenir mes gémissements et crie son nom sans retenu, mes doigts s'agrippant à ses cheveux.

Il cale sa tête entre mes cuisses et me procure un plaisir si inouï que je sens mon âme me quitter, sur le point de m'effondrer. Mon premier orgasme éclate, imprévisible et fébrile, comme un feu d'artifices. Mes jambes tremblent sous sa langue experte. Seigneur ! Je veux plus de lui, le goûter sous toute ses coutures, mais il s'arrête brusquement et se redresse prestement en murmurant à mon oreille :

- Maintenant, nous sommes quittes.

Je fronce les sourcils, frustrée, et à deux doigts de lui mettre une gifle. Mais la colère se dissipe rapidement. C'est de bonne guerre, après tout ce que je lui ai fait subir.

Il me rhabille avec soin, puis me donne une claque sur la fesse avant de me conduire vers la salle de bain. Nous prenons une douche ensemble, partageant des rires et des moments de tendresse malgré l'érection qui ne le quitte pas. Alors qu'il se prépare à aller bosser, je lui manifeste mon souhait de passer une journée découverte au Royal Diamond, avant de donner ma réponse définitive. Requête qu'il accepte volontiers en échange d'une faveur.

Nous sommes prêt à partir, mais je ne peux m'empêcher de jeter un dernier regard autour de moi. Je sais que nous avons  beaucoup de souvenirs à créer, mais je suis prête.

C'est donc ça, l'amour ?

 C'est donc ça, l'amour ?

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BE MINE IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant