LES CHALEURS
EXALTÉES
SONT L'HUMEUR
DE L'ÉTÉA l'abri des chaleurs,
Fuyant les plaines blondes,
J'ai trouvé la faveur
D'un bocage à la ronde.Il fait si doux, ici,
Au bord de la rivière.
Un feuillage étourdi
Tamise la lumière.Les pensées vagabondent
Bruissement d'un ombrage ;
Murmures qui abondent ;
Des douceurs qui soulagent.Quelques frissons de vent,
Une onde sur les eaux,
Et ce frémissement
Vient effleurer ma peau.Et quand les fleurs s'inventent
Des parfums romantiques,
Un oiseau qui s'enchante
M'emporte en sa musique.Volontaire ou rebelle
Aux ardeurs du désir,
Une étreinte se mêle
Aux folies du plaisir.Un sourire se butine.
Des caresses s'échangent.
Un frôlement lutine.
Des bonheurs se mélangent.C'est mon cœur qui inhale
La chaleur d'un amour.
Et mes soupirs exhalent
Le bonheur qu'il savoure.Des bras qui se délivrent,
Et laissent derrière eux
Leurs sens toujours ivres,
Des larmes pleins les yeux.C'est l'instant incertain,
Vécu ou bien rêvé.
Quand s'estompe un dessin ?
Le saurais-je jamais ?
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Hauts ébats... et heurts pourpres
PoetryUNE POÉSIE INCARNÉE : Un cœur de chair et de sang en image de fond ; le mien, le vôtre, le leur... et un titre à entendre d'autant de façons qu'ils pourraient s'écrire : Hauts ébats et heurts pourpres ; Hauts et bas, et heures pourpres ; Ose et ba...