Sonnet de Paris

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Longue et froide est la nuit de ce treize novembre,
Ne finissant jamais son trop d'obscurité.
L'espoir de son jour se relève de ses ambres,
Pleurant à jamais son cœur à leur majesté.

Les pluies sont sales et floues comme tristes ombres
Éteignant la magie de leur matin doré.
Mâtiné et rompu, le cœur chavire et sombre,
Oubliant son soleil aux nuages gonflés.

La lune elle-même a perdu ses éclats,
Voilée par ces cieux gras de tous leurs entrelacs,
Cachée derrière leur suie, s'arrache et retombe.

Cessez le feu ardent des mythes corrompus,
Des vils mensonges de ces hommes qui puent !
Ils n'y ont pas droit. Qu'ils partent avec leur bombes !

Hauts ébats... et heurts pourpresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant