Entends siffler le vent dans les branches au dehors,
Écoute comme il respire,
Comme il s'envole, se sont calme, et revient fort,
Il souffle, apaise et vire,Ajuste ta mesure, mon coeur, car il est l'heure,
Chante avec lui, mon âme,
Soulage, par ce rythme, ma peine et ma douleur,
Fais silence, il brâme,Est-ce le tonnerre au loin, ce vacarme qui rugit
Céans, il est bien sourd,
Soit attentif, laisse le partir, lui qui mugit,
Viens par ici, Amour.O, soupir, vite, libère moi de mes entraves,
Laisse moi repartir.
Et de la paix sage et suave, rend moi esclave ;
Je veux m'assujettir.Et que le vent qui reprend, avec lui me reprenne
M'emporte, me caresse,
me violente, me soumette et me tienne en ces rênes ;
Pourvu qu'en sa tendresse.Je suis là, qui respire, doucement, à ses pieds,
Le parfum m'en entête,
Félin domestique, de retour en mon foyer,
Et sa main sur ma tête.Je peux serein, maintenant, sagement ronronner.
La paix est mon empire,
"J'ai retrouvé mon Maitre", mes lèvres ont murmuré.
Et enfin, m'assoupir.
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Hauts ébats... et heurts pourpres
PoetryUNE POÉSIE INCARNÉE : Un cœur de chair et de sang en image de fond ; le mien, le vôtre, le leur... et un titre à entendre d'autant de façons qu'ils pourraient s'écrire : Hauts ébats et heurts pourpres ; Hauts et bas, et heures pourpres ; Ose et ba...