Vont les larmes aux vents, oubliant leurs misères.
Je suis las maintenant, fatigué de leur guerre.Mon ouvrage patient de précieuses matières
Brûlantes d'un volcan, filant fins fils en verre,
S'est figé dans le temps des glaces meurtrières.Je savais que, pourtant, tout vibrant de prières,
L'éclat pur des diamants, diadème de lumière,
Porté au feu brûlant d'une passion entière
S'embrase en un instant éclatant d'un éclair !Amoureux imprudent consumé au cratère
De mon amour ardent si rayonnant et fier,
Me voilà, cendre au vent, dispersé en poussière...Oh,(*) amour vacant, en peintre solitaire,
Je cherche les pigments de vos brillants hiers...NB : le signe (*) marque le silence d'un pronom possessif absent.
NB 2 : pour ceux qui l'ignoreraient, un diamant porté aux flammes ardentes s'embrase d'une lumière éclatante et « part en fumée » (gaz carbonique + vapeur d'eau). C'est là tout le cœur de la métaphore sur la passion de ce poème.* en alexandrins monorimes et césures monorimes
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Hauts ébats... et heurts pourpres
PoesíaUNE POÉSIE INCARNÉE : Un cœur de chair et de sang en image de fond ; le mien, le vôtre, le leur... et un titre à entendre d'autant de façons qu'ils pourraient s'écrire : Hauts ébats et heurts pourpres ; Hauts et bas, et heures pourpres ; Ose et ba...