Pâleur du soir*

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À l'au-delà des fines branches,
Mille brindilles étêtées
S'étendent rives entêtées
Marbrées de soie violine et blanche.

Et de leurs vapeurs d'encensoir
C'est sur ce ciel de fleur de sel,
Que voguant vagues étincelles
S'en viennent larmes s'émouvoir.

J'ai le coeur pâle qui s'endort
Drapé de perles qui l'en dorent
Au crépuscule de son jour.

Le coton flânant s'évanouit
Couvert d'un velour qui l'ajoure
Sombrant dans l'oubli de la nuit.

* « sonnet » de vers en octosyllabes

Hauts ébats... et heurts pourpresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant