Les pages tournent les pages.
La musique des jours joue,
À chaque éveil, une nouvelle mélodie ;
Celle-là est nostalgique,
Celle-ci est à l'extase.
Le recueil qu'elles composent
Forme leur symphonie,
Nulle ne se ressemble, nulle n'est égale.
Mais de tous les jours,
Ceux qui sont les plus beaux
Sont ceux où l'on est soi-même,
Dépouillé de masque,
Dépouillé de fard,
Et qu'au fond du miroir,
Le regard plongé en soi-même,
Ce qu'on y voit est soi,
Ce qu'on y voit est beau.
Sublime jusqu'au ravissement,
Ce jour-là est le mien.
Tout entier à sa gloire,
Tout entier à ma place.Ils sont passés les jours anciens,
Ceux des pleurs en campagne.
Ils sont venus les jours présents,
Ceux de leurs victoires et de leur fêtes,
Ceux de la simplicité et du bonheur.À lui je me donne,
Et lui me prend dans son âme.
Je suis l'une de ses fleurs,
Il est mon terreau.
Et voilà que pousse un grand jardin,
Fleuri de toute part,
Qui emporte tant de parfums
M'enivrant de part en part,
Me délivrant de toute faim.Je suis son servant. Il est mon Maitre.
Chaque chose est à sa place,
L'univers vient enfin renaître.
Il est de gloire, il est d'espace,
Plus vaste qu'un ciel d'étoiles,
Plus vaste qu'un cœur humain.
VOUS LISEZ
Hauts ébats... et heurts pourpres
PoesíaUNE POÉSIE INCARNÉE : Un cœur de chair et de sang en image de fond ; le mien, le vôtre, le leur... et un titre à entendre d'autant de façons qu'ils pourraient s'écrire : Hauts ébats et heurts pourpres ; Hauts et bas, et heures pourpres ; Ose et ba...