Le chant des oiseaux
Siffle doucement
Dans ma tête d'alouette
Et de merle chanteur.Le vent des plateaux
Souffle lancinant
Sur les crêtes secrètes
De mes perles d'humeur.
_______Il s'envole si haut
Et retombe si las
Le danseur enchanteur
Des muses du bonheur.Il s'étiole trop tôt
Et s'effondre si bas
Qu'en ingrat rapineur,
Il dévore mon cœur.
______Et le fiel d'un fou
Sur ma peau en effroi
Me méprise et me brise
De son air déloyal.Puis un ciel si doux
Et si chaud à la fois
S'en retourne et m'irise
De son air royal.
______Puis, le soleil se perd,
Et sa lumière se voile ;
Une viole qui s'étiole
Et qui reste sans voix.Je m'éveille dans l'éther
De cruelles étoiles
Qui violent les lucioles
De mes rêves, sans joie.
_____Merveille vermeille
Est mon sang qui s'écoule
Et hurle hors de moi,
Encore ivre : « Je veux vivre »Encore là, mon soleil
Je l'entends qui roucoule :
Hé, dormeur, réveille toi !
Ecris encore ton livre !
______Alors, en lettres pourpres,
Je reprends donc ma plume.
Et des mots qui me viennent
Se mettent à chanter.Dans mon cœur qui s'empourpre
Et dissipe ma brume
Une rouge obsidienne
D'un volcan vient briller.
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Hauts ébats... et heurts pourpres
PoetryUNE POÉSIE INCARNÉE : Un cœur de chair et de sang en image de fond ; le mien, le vôtre, le leur... et un titre à entendre d'autant de façons qu'ils pourraient s'écrire : Hauts ébats et heurts pourpres ; Hauts et bas, et heures pourpres ; Ose et ba...