Les gouttes de la pluie
Clapotent sur mon toit.
Réveillent ma nostalgie
Replié sous mes draps.
Dehors il fait si gris,
Dehors, il fait si froid,
Et je pleure sur ma vie
Frissonnant, glacé, las.
Un regard par la fenêtre
Dehors est sans couleur.
Trouverais-je à renaître
Quand terne à l'intérieur
Aucun fil de mon être
Ne me lie à l'extérieur ?
Aujourd'hui, je resterai ici.
Pourquoi donc aller ailleurs ?
Dehors il n'y a pas de paradis,
Dehors, il y a tant de malheur.
Et j'entends clapoter les pleurs
Qui tristes se déploient,
Faisant glisser les heures
Au travers mon effroi.
Demain peut-être
Renaîtra la chaleur,
Demain peut-être
Je sentirais mon cœur
S'évader par la fenêtre
Et trouver ses bonheurs.
VOUS LISEZ
Hauts ébats... et heurts pourpres
PoésieUNE POÉSIE INCARNÉE : Un cœur de chair et de sang en image de fond ; le mien, le vôtre, le leur... et un titre à entendre d'autant de façons qu'ils pourraient s'écrire : Hauts ébats et heurts pourpres ; Hauts et bas, et heures pourpres ; Ose et ba...
