Le semeur de rêves ; le marcheur peule*

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À l'aurore de ce jour,
Quand se lève les ardeurs,
je souffle sur mon cœur
une braise d'amour.

La musique est nostalgique
Et vient pleurer mon émoi
De cette nuit magnifique
Où tu pris flamme en moi.

Oh, toi, le pinson de ma joie,
Toi, le prieur de mes espoirs,
Puisses-tu voler jusqu'à moi,
Plus vite qu'avant le soir.

Larmes ont goût de l'océan,
Aussi aride qu'un désert,
Je supplie pour que leur misère
N'éloignent pas nos continents.

Oh, mon marcheur de la côte,
Mon prince des savanes,
Puisses-tu semer plus que tu n'ôtes
La langueur de mon âme.

* Dédicace à Adjo Dobi

Hauts ébats... et heurts pourpresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant