Oh fatigue infinie,
Mon coeur est à ses vagues,
Et l'humeur qui s'en suit
S'enfile comme bague.Mon heure est au rivage.
A l'écume emmêlée
J'assume sans visage
Les peurs vont s'y plier.Je cherche mes attaches.
Calanque où est la mer ?
Et ce port qui m'arrache
Me laisse sel amer.Il est temps de dormir
De sombrer de sommeil.
La cale dit respire,
La nuit dit son éveil.Chaque larme s'écoule,
Lente et abandonnée,
Le rêve en moi s'écroule
Mystère désœuvré.Oh ami, soit ma prière
Portée vers l'infini.
Mes songes à l'hiver
Doivent cesser ici.Tristesse soit tranquille,
Laisse-moi reposer,
Clémente et si servile,
Ouvre-moi destinée.J'ai le coeur assez vague.
L'honneur m'en est privé.
J'implore que la dague
Des mains soit délivrée.
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Hauts ébats... et heurts pourpres
PoetryUNE POÉSIE INCARNÉE : Un cœur de chair et de sang en image de fond ; le mien, le vôtre, le leur... et un titre à entendre d'autant de façons qu'ils pourraient s'écrire : Hauts ébats et heurts pourpres ; Hauts et bas, et heures pourpres ; Ose et ba...