Entendez-vous mon deuil
Qui crie et qui murmure ?
Entendez-vous l'orgueil
Qui pleure et puis s'effeuille ?
Entendez-vous mes larmes,
Qui sanglotent et susurrent,
Sur le chemin des armes,
Avant de rendre l'âme ?J'ai perdu mon ami.
J'ai oublié son nom.
Il est venu ici,
Et puis est reparti.
J'ai pendu mon amour.
C'est triste et puis c'est con.
Mais la douleur, toujours,
Me joue mal du tambour.J'ai quitté ma famille.
Pourquoi tant de conflits?
Je ne sais plus où brillent
L'étoile qui scintille.
J'ai trouvé des regrets
Hurlant tout comme si
Jamais je ne ne pourrais
Enfouir tout mes secrets.Regardez-vous mon chant,
Qui tombent sur un lit
De peine et de tourments ?
Il montre que j'attends.
Le goût de ressentir.
La saveur de la vie
N'est plus qu'un souvenir
D'un palais de plaisirs.Mon petit bout d'ennui
Qui pesait son manteau
S'en vient et puis me suit,
En marchant sous la pluie.
Je n'ai plus de maison,
Pour me tenir au chaud ;
Seulement des frissons
De peur ou de raison...
D'oraison.
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Hauts ébats... et heurts pourpres
PoesieUNE POÉSIE INCARNÉE : Un cœur de chair et de sang en image de fond ; le mien, le vôtre, le leur... et un titre à entendre d'autant de façons qu'ils pourraient s'écrire : Hauts ébats et heurts pourpres ; Hauts et bas, et heures pourpres ; Ose et ba...