Quelle est cette pression,
Oppressant ma poitrine ?
Mon cœur se sent de plomb,
Et cette humeur me ruine.Je la sens sarcophage
Fermé. Et enfermé,
Bien plus contraint qu'en cage,
Serré, Je suis rivé.Ma gorge en est nouée.
J'ai envie de vomir.
Allongé et cloué,
Je ne saurais m'enfuir.J'ai les yeux dans le vague
Et rien à regarder.
L'ennui plonge sa dague
Dans mon esprit vidé.Un son ? Un simple « Arg » !
Rien d'autre à inspirer.
Ici, je me regarde,
Le corps abandonné.Tout est lourd, tout est grave.
L'air lui-même suffoque.
Je suis ma propre entrave.
Mon corps est une loque.Mais, quel est donc le nom
De l'atroce supplice ?
Qu'importe ! Sa prison
M'emporte en ses abysses.
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Hauts ébats... et heurts pourpres
PoetryUNE POÉSIE INCARNÉE : Un cœur de chair et de sang en image de fond ; le mien, le vôtre, le leur... et un titre à entendre d'autant de façons qu'ils pourraient s'écrire : Hauts ébats et heurts pourpres ; Hauts et bas, et heures pourpres ; Ose et ba...