Que de longues absences
Ont enjambées mes nuits,
Trainant leur lourd silence
Qui s'oublie dans leur puit !
Savez-vous que perdue
Dans leurs limbes humides
La mémoire se voit nue
En se baignant putride ?
Mais qu'importe l'impasse
Où se perd mon histoire
Une voie s'ouvre et trace
Un chemin vers l'espoir.
Et c'est à la surprise
D'un chemin de traverse
Que j'arrive où je vise
Tout en croyant l'inverse.
Peintre heureux vagabond,
Je muse à ce qui est beau
Pour en garder le bon
Au bout de mes pinceaux.
Où sont-ils tous allé,
Mes frères d'aventure ?
Encore à dessiner,
Je traînais mes chaussures.
Il y a de l'azur
Aux mystères qui me guident.
Car mes pots de peinture
Ne restent jamais vides.
Si loin sont les regards,
Que ce retardataire
Errant en plein brouillard
Peut bien jeter à terre
Sa musique d'été
Et sa patience en vers
Qui rime dans les prés
Si verts qu'en plein hiver.
Ainsi va le poète
Les poches remplies de mots
Qui s'enivre la tête
Des embruns qu'il rend beaux.
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Hauts ébats... et heurts pourpres
PoesiaUNE POÉSIE INCARNÉE : Un cœur de chair et de sang en image de fond ; le mien, le vôtre, le leur... et un titre à entendre d'autant de façons qu'ils pourraient s'écrire : Hauts ébats et heurts pourpres ; Hauts et bas, et heures pourpres ; Ose et ba...
