Fatal Obsession - La Saga Des Mafiosi 1

36 - pire qu'une drogue

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Brandon Smith 🌹

Je tenais son corps presque immobile et je roulais des yeux.

— Ce n’est pas en buvant que les choses vont s’améliorer, dis-je en soutenant son corps contre le mien. — Grazie, gardez la monnaie, ajoutai-je en tendant l’argent à l’homme apeuré derrière le comptoir. — Je ne mords pas.

Je plaisantai, et il esquissa un sourire gêné. Parfois, je trouve drôle la façon dont les gens me regardent.

C’est vrai que j’ai déjà versé beaucoup de sang, mais quand même...

Je suis une personne adorable.

Heitor : Je l’ai perdue, Brandon...

Dit-il, complètement ivre.

— Non, tu ne l’as pas perdue. Nous allons la retrouver.

Je poussai la porte d'une main et me dirigeai vers sa voiture.

Heitor : Si ma voiture... a une égratignure, je te tue.

Dit-il, à moitié endormi.

Je ris en ouvrant la portière et je l’installai sur le siège passager pour qu’il puisse dormir, ou peu importe.

Je me regardai dans le rétroviseur et passai une main dans mes cheveux.

Je suis tellement beau que ça fait mal.

— Allez, Brandon, murmurai-je en posant mes mains sur le volant avant d’appuyer sur l’accélérateur.

Et mon Dieu, cette voiture est vraiment rapide !

— Rappelle-moi d’en acheter une comme ça pour moi, dis-je en regardant le rétroviseur, où il dormait déjà.

Les rues sont un peu animées, et je m’arrêtai à un feu rouge.

Voyant qu’il n’y avait ni piétons ni voitures, j’eus envie d’accélérer, mais je m’arrêtai à quelques centimètres d’une femme aux cheveux roux sur son vélo.

« Regardez où vous allez ! » dit-elle, irritée, et je haussai un sourcil. Elle s’approcha de ma voiture.

(La voiture est à Heitor, mais vous avez compris.)

« Vous n’avez pas vu le feu rouge ? Vous croyez que c’est chez votre mère ici ? » dit-elle, tenant son vélo à côté de la voiture.

Quelle audace cette femme !

Hmm... J’aime bien.

— Vous avez une idée de qui je suis ? Ou à qui vous parlez ?

« Oui, à un idiot qui ne respecte  pas les règles de base de la route », dit-elle.

Je plongeai mon regard dans ses yeux, puis plus bas, sur sa bouche rosée et ses lèvres.

Ses cheveux atteignaient à peine ses épaules, et ses yeux ont la couleur du miel. Elle a quelques taches de rousseur, surtout sur son nez.

« Je vous parle, malpoli ! » dit-elle, me sortant de ma transe.

— Écoutez, je suis pressé, répondis-je, tout en accélérant.

Je l’entendis crier « Sale idiot ! », et je ne pus m’empêcher de rire. Si elle savait à qui elle parlait, elle aurait sûrement réfléchi à deux fois.