Fatal Obsession - La Saga Des Mafiosi 1

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Heinrich Christian Martinelli
(père des Martinelli)

Je bois mon whisky en observant l'homme attaché sur la chaise.

- Qu'as-tu fait pour être ici ? - ai-je demandé, et il est resté silencieux.

Carlo l'a fouetté, et il a crié.

Carlo : Ne lui manque pas de respect .

- Ce n'est pas grave. Je suis tellement éloigné de la Mafia que je crois ne plus être digne de ce poste.

Sérgio : Tu n'étais pas mort ? Ou es-tu venu me chercher pour qu'on y aille ensemble en enfer ?

- Ne laisse pas mon visage te donner l'impression que je suis inoffensif ou faible. Peut-être que le fait d'avoir tué ton père va t'aider à rester tranquillo.

Il a levé la tête et a fixé mes yeux.

Sérgio : C'était toi ? Je savais que la haine que j'ai pour tes fils était de longue date, mais maintenant que je sais cela, je jure que je vais les tuer.

- Je doute fort que tu y parviennes. Je suis revenu et une des premières choses que je vois, c'est toi attaché à cette chaise parce que tu as tenté de séduire ma belle-fille. Je ne pense pas que tu sois capable de me vaincre ou de vaincre mes fils.

Sérgio : Je vais te faire avaler ces mots quand je m'échapperai d'ici et emmènerai Ana Letícia loin de toi. Je vais faire de tes jours un véritable cauchemar, et la souffrance que je vais infliger à ton fils sera ma médaille d'or.

Je me mets à rire et secoue la tête. Je me lève et vais vers lui, m'arrêtant devant lui.

- Penses-tu vraiment que tu resterais en vie après l'avoir enlevée ?

Sérgio : Elle a dit qu'elle ne t'aimait pas. Je suis sûr qu'elle a changé d'avis parce qu'elle a peur de lui.

- Ils vont se marier et fonder leur famille. Et c'est dommage que tu sois un Capo, car c'est seulement pour cela que nous ne pouvons pas te tuer - il sourit - mais les règles ne nous empêchent pas de te torturer et de faire quelques dégâts. Donc je te suggère de ne pas faire le malin, parce que dès que mon fils arrivera, il va...

Heitor : Épargne tes mots, père. Ce salaud sait ce que je vais lui faire.

Je me retourne en regardant derrière moi et vois mes fils descendant avec Brandon.

- Fils, comment vas-tu ? - je lui donne un câlin- ta mère m'a informé de ton état. Comment va ta cuisse ?

Heitor : Je vais mieux.

Stefano : Mais les médecins ont dit que tu devais rester là jusqu'à ce que tu te remettes complètement.

Heitor : J'ai déjà dit que ça va. Ce n'est pas la première fois que je prends une balle.

Brandon : Peu importe, tu dois te reposer pour éviter des effets secondaires.

Heitor acquiesce en roulant des yeux.

- Et Salvatore ?

Stefano : Il est resté à l'hôpital pour s'occuper de ma mère et renforcer leur sécurité.

Brandon : D'ailleurs, je pense qu'Heitor a quelque chose à te dire.

Je croise les bras et affiche un sourire.

- Et qu'est-ce que ce serait ?

Sérgio : Ne me dites pas qu'elle est morte ?

Heitor : Et qu'est-ce que ça peut te faire ?