Zaineb - Princesse de la tess

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Zakaria : Vas-y, t'hésites pas si t'as besoin

Moi : Merci, bonne soirée

Et j'ai raccroché, j'étais dégoûtée, au fond je m'y attendais, il me donnait plus de nouvelles mais l'entendre me le dire de lui même ça m'a mis un coup au morale, j'étais déçue. Mais j'avais déjà ma demande de parloir en août donc c'était pas si grave mais j'aurais aimé le voir ailleurs qu'au parloir..

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Hessoul, après ça j'ai dû reprendre ma vie sans rien dire, personne n'était au courant qu'il était sensé venir et puis je voulais pas les attrister en disant qu'au final il a même pas pu venir alors je l'ai gardé pour moi. C'était dur, j'avais envie d'en parler mais je l'ai pas fait.

J'ai continué à taffer, mon père est revenu après sa semaine en déplacement, je me sentais moins seule mais j'étais toujours hyper dégoûtée.
Puis l'Aid approchait, j'ai aidé mon oncle et ma tante a tout préparé, y'avait Walid aussi, c'est mon cousin j'en avais déjà parlé. On était tous les deux assis sur le canapé, on en pouvait plus on avait rangé toute sa maison.

Moi : Walid homme à marier, t'as tout fait presque

Walid : Je sais je sais, mais je trouve pas de femmes aussi parfaite que moi

Moi : Scuse nous Maître Walid

Walid : Je te pardonne, et toi ? Tu vas rester avec ton chat toute ta vie ?

Moi : J'y ai pensé et je pense que c'est une assez bonne idée tu trouves pas ?

Walid : Grave, moi j'vais acheter un lion c'est pas mal aussi

Ça faisait grave longtemps qu'on s'était pas posé comme ça pour parler, quand on était petit on passait notre temps ensemble puis on a grandi..

Moi : Et en sah ?

Walid : J'sais pas et toi ?

Moi : J'vais attendre Ayoub

Walid : T'as raison, mais ça va mieux avec tes frères ?

Moi : Avec Naïm et Anis ça va, mais Ziyed il a du mal

Walid : Si toi t'y crois fonce Zaineb

Moi : Tu t'y connais bien apparemment

Walid : Non mais si tu fonces pas tu regretteras, attend le peu importe ce qu'il se passe, j'suis sur que tu le regretteras pas, en vrai c'est un bon Ayoub quand il veut

On a continué à parler pendant un moment, puis j'ai fini par rentrer, j'avais quand même bien aidé puis le lendemain je taffais, l'Aïd approchait à grand pas, j'étais quand même contente, j'allais le fêter avec ma famille même si c'était pas totalement ce que j'espérais ça me faisais plaisir de passer du temps avec eux. C'était les rares moments où la famille était réuni et encore c'était que ma famille en France, donc on était pas totalement réuni mais au moins on était là.

J'avais envie que tout soit parfait, je passais mon temps chez mon oncle, puis 1 ou 2 jours avant j'ai aidé sa femme à préparer les gâteaux, la nourriture etc..
Ça me rappelait l'époque où je faisais tout ça avec ma mère, je pouvais pas m'empêcher d'y penser, elle me manquait et me manque toujours autant..