Zaineb - Princesse de la tess

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La semaine qui a suivit il était encore là, je faisais comme si il n'était pas là, j'ai réussi à vivre sans lui, alors c'est pas parce qu'il était revenu que je devais tout lâché, tout le travail que j'ai fais sur moi pour arrêter d'y penser pouvait pas partir en fumer comme ça...

Et puis tout à changé cette semaine la...

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J'ai repris le taff, le lundi et le mardi je sortais le soir pour manger avec Kahys, il passait me chercher puis le mercredi, il a réussi à avoir la salle, donc on y est allé. C'était trop bien comme d'hab, puis a un moment il m'a mit un coup dans le nez, en vrai c'était pas super fort mais assez fort pour me faire saigner du nez, ça m'avait fait une sale trace.

Hessoul, il s'en voulait trop, il m'a apporté des mouchoirs et même un petit truc de glace, il était trop mignon.

Kahys : J'avais pas vu smeh

Moi : C'est rien c'est bon hein

Kahys : J'étais trop à fond, parfois j'oublie que t'es pas un vrai adversaire

Moi : C'est bon ça va tu m'as pas tué j'ai pas trop mal

Kahys : Enlève le mouchoir juste pour voir

J'ai enlevé le mouchoir, il a regardé un peu mon nez, puis quelques secondes après son regard s'est dirigé vers mes lèvres, il a rapproché son visage du miens doucement et il a posé ses mains sur mes joues. Puis il a posé ses lèvres sur les miennes et j'ai répondu à son baiser, puis on s'est lâché tous les deux et j'ai remis le mouchoir sur mon nez. Je sais même pas pourquoi j'y avais répondu, je m'en voulais tellement, je savais que pour lui ce baiser ce n'était pas rien et puis au fond pour moi non plus, un baiser c'est toujours significatif.

On s'est regardé, j'crois qu'on était aussi perdu l'un que l'autre puis il a remis son gilet et il m'a regardé.

Kahys : On y va ?

Moi : Oui oui

On a ramassé nos affaires et on est monté dans sa voiture en silence, puis il m'a ramené en silence, avant que je descende il m'a sourit puis je suis rentrée chez moi. Je suis direct allée dans ma chambre, enfaite j'étais perdue, je kiffais les moments que je passais avec lui et puis je l'ai pas repoussé, c'est vrai que même si je l'assumais pas vraiment au début, je m'attachais à lui.

Ça m'a fait cogité une partie de la nuit puis je me suis rappelée que je taffais le lendemain donc je me suis endormie et le lendemain je suis allée au taff à pied en pensant qu'il allait venir me chercher et je l'ai attendu comme une conne, parce qu'il est pas venu donc j'ai appelé Ziyed pour ne pas rentrer à pied.

Moi : Allô Ziyed le beau gosse ?

Ziyed : Arrête de m'cheb qu'est-ce tu veux ?

Moi : Tu peux venir me chercher ?

Ziyed : Où ?

Moi : À mon taff

Ziyed : Vas-y j'arrive avec Ryad