Partie 38.

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Après l'incident médiatique où l'Ombre a dévoilé la secte au grand jour, la réaction au sein de la secte est un mélange de surprise, de panique et de calculs stratégiques. C'est un moment crucial qui pourrait changer le cours des événements, et chaque membre de la secte doit réagir de manière prudente tout en poursuivant ses objectifs.

Les grands fondateurs de la secte, qui sont en grande partie les têtes pensantes derrière les manipulations politiques et les sacrifices, sont d'abord sous le choc. Ils ne s'attendaient pas à une exposition aussi brutale. Certains d'entre eux, plus prudents et plus discrets, suggèrent qu'il est temps de se retirer dans l'ombre et de se préparer à tout scénario possible. D'autres, plus audacieux et confiants dans leur pouvoir, considèrent cela comme un coup de maître, un moyen de provoquer l'effroi et de pousser à la division dans le pays.

Alastor (voix grave) :
"C'est exactement ce qu'il nous fallait. Ils sont tous stupéfaits et confus. Ce n'est pas le moment de reculer. Nous avons des alliés dans tous les recoins, et maintenant, c'est à eux de s'assurer que le peuple reste dans l'ignorance. Nous pouvons manipuler ce chaos à notre avantage."

Cependant, certains membres plus jeunes, désireux de prendre plus de place dans la secte et impatients de récolter les fruits du pouvoir, expriment des inquiétudes quant à l'exposition. Ils craignent que l'alliance avec le président Bassirou Mané ne soit plus viable si la vérité venait à éclater plus clairement.

Abaddon plus calme mais ferme :
"Nous avons ouvert une boîte de Pandore. Et si le public découvre tout ce qui se cache derrière la campagne de Mané et les sacrifices ? La secte pourrait perdre toute sa crédibilité. Et avec elle, notre pouvoir."

Les fondateurs plus expérimentés, cependant, rassurent le groupe. Ils expliquent que cette révélation, aussi choquante soit-elle, ne fait qu'ajouter à l'aura de mystère et de peur qui entoure la secte. Pour eux, l'important est de maintenir les liens avec les élites et de continuer à manipuler l'opinion publique à travers des messagers puissants.

Du côté du président Bassirou Mané, la réaction est moins calculée. Il est pris au piège. L'Ombre a mis en lumière des connexions qu'il avait tenté de dissimuler. Si, au début, il pensait pouvoir manipuler la secte à son avantage, il réalise maintenant qu'il est devenu l'un de leurs pions. La pression monte sur lui de toutes parts. L'opinion publique se tourne contre lui, et ses alliés politiques commencent à douter de sa loyauté et de son pouvoir.

Il s'adresse à ses conseillers, à ceux qui sont encore fidèles, et demande des mesures urgentes. Une crise de confiance est en train de se développer parmi ses partisans, et la peur de voir la secte s'effondrer avec lui commence à se faire sentir.

Bassirou Mané (d'un ton furieux) :
"Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Pourquoi ne m'avez-vous pas averti de ce genre d'attaque médiatique ? Vous avez ruiné des années de travail. Si nous perdons cette élection à cause de cette secte, ce sera la fin !"

Cependant, il sait aussi que la secte, même exposée, possède encore une immense puissance. Il doit agir rapidement pour tenter de restaurer sa réputation, mais il est désormais conscient que sa marge de manœuvre est extrêmement réduite. Il commence à craindre pour sa vie et pour son futur, et le spectre de nouveaux sacrifices pèse lourdement sur lui.

Suite à cette exposition, la secte décide de ne pas entrer dans une phase de rétractation, mais plutôt de renforcer sa stratégie en opérant dans l'ombre. Des mesures sont prises pour éviter toute autre fuite d'informations et pour verrouiller les pistes qui mènent à ses plus hauts dirigeants. Des agents de la secte, habiles et impitoyables, commencent à travailler en silence pour éliminer toute menace interne et rétablir l'ordre.

Soleil de mes nuits... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant