Partie 4.

523 51 3
                                    

Je regarde le large pensive. Le couché de soleil est d'une beauté sans égal. Le bruit des vagues qui s'échoue sur la terre ferme devient plus mélodieuse, le ciel prenait une jolie teinte orangée, les mouettes accompagnaient ce beau spectacle. Tout ce que j'aime, mais... J'ai quand même le cœur meurtri.

La douleur que je ressens est tellement intense ! Mon dieu ! Comment on peut faire ça à son enfant ? À la chaire de notre chaire ? Je ne comprends pas. Le mariage est l'union de deux êtres qui s'aiment. Je ne déteste pas Pape mais on est juste amis alors pourquoi a t-il fait ceci ? Il ne m'a jamais dit qu'il voulait m'épouser, certes il m'a fait part de ses sentiments envers moi mais jamais c'était allé plus loin. Je souffle de nouveau, essayant de retenir mes larmes.

- C'est beau n'est ce pas ?

Je tourne vivement ma tête et le vis. La première chose que je pense c'est WAOUH ! Quel beau spécimen ! Mais je me ressaisi en retourna à ma contemplation.

- Je suis désolé pour la dernière fois, je n'étais pas dans mon assiette. J'étais furieux et rien n'excuse mon comportement. Je suis retourné là-bas plusieurs fois mais aucune trace de vous. Je m'excuse sincèrement de ce que j'ai pu vous faire ce jour là.

Je souffle un peu. Si vous ne comprenez pas, c'est l'homme qui m'avait éclaboussé il ya à peu près quatre mois pendant que je vendais mes fruits (partie 1). C'est déjà bien qu'il s'excuse. Je n'aurai pas fait tous ces efforts pour m'excuser auprès de quelqu'un.

- Faute avouée, à moitié pardonner. Je vous pardonne euh..

- Mouhamadou Mansour....Mouhamadou Mansour Cherifa et vous ?

- Moi c'est Fily Diarra, enchanté dis je en lui serrant la main et en souriant légèrement

- J'ai l'impression que vous n'allez pas bien je me trompe ?

- Oui mais ainsi va la vie, on ne peut pas vivre éternellement dans le bonheur dis je le regard hagard

- Moi je dis que le bonheur se cultive. Se morfondre ne résoudra pas nos problèmes au contraire !

J'écoute ses paroles, me demandant si je devrai fuguer ou...

- Parlez moi.. Dites moi ce qui vous tracasse, vous n'y gagnez rien à parler à un inconnu mais vous n'y perdais rien non plus. Je suis tout ouïe me lance t il coupant court à mes pensées folles

- Je n'aimerai pas vous déranger dis je mal à l'aise

- Mais non.. Voyez vous j'ai tout mon temps. Parlez moi à cœur ouvert dit il en me regardant pour m'inciter

- Enfait je vis avec mes deux parents et ma petite sœur. Mais ma mère est tellement matérialiste mon dieu ! Elle aime l'argent comme pas possible. Elle m'a toujours mise dans des situations en échange de quelques billets. Je pense qu'elle ne m'a jamais aimé. Elle a toujours préféré l'argent qu'à moi, à ma santé et à ma psychologie. Elle fait toujours la navette entre la maison de son frère et celui de mon père. Elle laisse ma petite sœur qui est toujours une adolescente, faire des choses indécentes. Je dirai qu'elle n'aime personne, elle n'aime que l'argent. La preuve, elle a donné ma main à un homme sans mon concentement en échange d'argent dis je en essuyant une larme solitaire

- Ne redis jamais ça Fily. Une mère reste une mère et chaque mère aime son enfant. Les mères sont géniales me dit il en me souriant légèrement

- Les mères sont géniales admis je
Mais quand elles sont mauvaises, elles sont la pire chose qui puisse arriver.

- Pourquoi tant de haine ? Pourquoi détestes tu autant ta mère me demande t il en me regardant curieusement

- Par ce qu'elle a fait de ma vie un enfer ! Tous mes maux sont causés par ma mère. Elle ne m'a jamais soutenue, ne m'a jamais aimé et me l'a toujours faite comprendre.... Est il possible de mourir de chagrin ? demandais je subitement en reniflant

Soleil de mes nuits... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant