Partie 7.

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Choquée? Je l'étais.
Non seulement mon mari est là devant moi mais en plus de ça il ose me gifler?
Sans plus attendre ma main part violemment rencontrer sa joue alors que tout le monde me regardait choqué.

- Bonsoir cher mari lâchais je de manière acide

Il m'empoigna le t-shirt pendant que je me débattais ne voulant pas me laisser faire. Me traînant de force, il m'amena en haut au deuxième étage avant d'ouvrir une porte et de me jeter dedans sans grand ménagement alors que je manquais de peu de cogner la table basse qui trônait au milieu de cette chambre.

- Terminus! La blague a assez duré cria t il en fermant la porte après être rentrer

- Tu ne crois pas si bien dire... Répudie moi et tout de suite qu'on en finisse avec toutes ses conneries!

- Te répudier ? Par ce que tu te crois dans un marché, tu rentres et ressors comme bon te semble? Moi je ne suis pas de ceux que tu tiennes tête je vais t'éduquer et crois moi que je suis de la vieille école.

- Vas te faire foutre articulais je avant de cracher devant lui

Je le dépasse pour ouvrir la porte et je sens ma tête taper celle ci de manière violente. Je vacille un peu sentant un truc chaud sortir d'une de mes narines. Ma vision devient un peu flou alors que je me retenais à la porte.

Il me tire de nouveau vers lui les mains sur le cou.

- Plus jamais de ta misérable vie tu ne m'insulte d'accord ? me menace t il

Ses doigts s'enfoncèrent dans ma peau, l'air me manqua alors que j'ouvrais la bouche pour en reprendre de l'oxygène. Mes oreilles bourdonnent, ma tension artérielle monte. Je le vois parler mais je n'entends plus rien.
J'ai comme l'impression que mes poumons vont voler en éclats tant la sensation de brûlure est désagréable. Mes yeux se révulsent et je me sens relâcher et c'est à ce moment que je me sentais tomber lourdement au sol.
Mes mains viennent remplacer les siennes alors que je tousse de toutes mes forces en expirant bruyamment pour pouvoir respirer.

-La prochaine fois, je te tue sans tambour ni trompette. Personne ne viendra t'aider ni ma famille, ni la tienne, ni les personnes extérieures fit il de manière presque euphorique

Ma respiration se coupe quelques secondes alors que je me rend compte de ce qui venait de se passer, il venait de me brutaliser, de presque me tuer.

Il se retourne et rentre dans la salle de bain que je n'avais même pas remarqué . Mais qu'est ce qui venait de se passer?


Je n'avais à aucun moment fermé l'œil de la nuit, m'attendant à ce qu'il vienne achever ce qu'il avait commencé plutôt. Je n'avais pas bouger de là où j'étais assise me demandant si je n'avais pas fait un cauchemar.
Personne ne m'avait jamais frappé hors mis ma mère et mon oncle.

Comment lui un homme que je n'aime pas se proclamant être mon mari qui je précise n'est que de titre a t'il osé me frapper? Moi? Fily Diarra?
Je suis restée interdite depuis lors mais ma décision est prise. Je m'en vais peu importe s'il me répudie ou pas.

C'est à ce moment que je sens du mouvement venant du lit. Il y sort et et marche vers la salle de bain. Il se stoppe devant moi

- A ma sortie j'aimerais voir mon petit déjeuner prêt à m'attendre louco moy dina teggueul sa ndeye mann djiguenn douma yapp ( Sinon je vais te niquer ta mère, aucune femme ne me manque de respect)

Avant que je ne rapplique il s'engouffre dans la salle de bain me laissant tremblante de colère. Il ose m'insulter? Mais pour qui se prend t'il ?
Je me levais le déshabillais remarquant mes affaires au coin de la chambre je sortis ma serviette et me posais sur le lit l'attendant afin de prendre ma douche. Même de l'eau je ne vais lui servir.
Quelques minutes plutard il sortit et je me levais afin de le remplacer dans la douche sauf qu'il me tire par le bras

Soleil de mes nuits... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant