Chapitre 15

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Un lit froid, j'avais horreur de ça. On y sentais la solitude, le manque de la personne que l'on aime à ses côtés. Heureusement ce n'était pas mon cas. Ma tête reposait au creux d'un cou dont je respirais l'odeur comme si ma vie en dépendait. M'enivrant des effluves mâle que dégageais sa peau chaude, me délectant de la puissance qu'irradiait sa personnalité dès le réveil.

Il me tenait serrée contre lui, me maintenant dans une chaleur que le simple drap qui nous recouvrait n'aurait pu garantir à lui seul. Je ne voulais pas ouvrir les yeux et rester me recueillir dans cette harmonie olfactive. Mais je voulais voir son regard réchauffer mon âme, faire danser les papillons qui me dévorait l'estomac, comprimer mes poumons et arrêter mon cœur.

Je ne vis d'abord que la courbe de son cou, d'où partait une imposante épaules, dans lequel j'avais collé mon nez. Je m'en dégageais lentement et fut si surprise de trouver face à moi une telle décontraction et un tel apaisement dans son visage endormi, que je restais à le dévisager de longues secondes.

Ses traits gardaient néanmoins une certaine rigidité, comme si son sommeil était agité de sombres souvenirs dans lesquels il devait conserver la dignité et l'assurance qui lui collait à la peau. Je me rapprochais pour déposer un chaste baiser sur son menton. Ses bras se resserrent autour de moi sans qu'il eu ouvert les yeux et un grondement s'échappa d'entre ses lèvres désormais entre ouvertes qui me fit frissonner. Venais je de changer le cours de son rêve ? Lui avais je fais prendre un tournant plus propice à la quiétude qui habitait tout être lors de son immersion dans sa psyché, où il trouvait une soupape aux soucis qui occupait ses jours.

Son souffle régulier vint s'écraser sur mes lèvres alléchées par les souvenirs encore douloureux des baisers brûlant échanger quelques heures auparavant. Je passais la langue sur mes lèvres et suspendis mon geste quand une idée me vins. Je collais mon front au sien et chuchotais à la limite de l'audible dès mots apaisants et doux.

Une heure s'écoula peut être avant que je ne conclus mes affectueuses paroles par un "je t'aime"qui ne franchit jamais mes lèvres. Mon cœur criait à tout rompre ces mots que ma bouche ne pouvait laisser sortir. Je celais donc ce serment muais par un délicat baiser qui m'apporterait provisoirement satisfaction. Quand je reculais la tête, ses yeux étaient grand ouvert et me dévisageaient. Je faillis fondre sous l'intensité de son regard, mais mon corps préférait apparemment crépiter tel un feu de joie dès que ses pupilles montraient des signes de désir à mon égard. Non, en réalité, qu'il me regarde avec intérêt ou du coin de l'œil, mes poumons refusaient immanquablement de fonctionner et je ne ressentais plus que son touché s'il était en contact avec ne serait-ce qu'une infime partie de mon être.

-Tu as bien dormi ?

-Mon réveil à de loin été le meilleur depuis bien longtemps.

J'ai souris. Il n'avait pas parlé de son sommeil mais comme pour moi, me réveiller à son côté m'avait procuré de douces sensations comme cela m'arrivait trop peu souvent. Je me fit la promesse que dès aujourd'hui ce genre de réveil devraient se présenter plus souvent. Il m'attira au plus proche de lui ma poitrine compressée contre son torse. Par instinct, je passais ma jambe au dessus sa hanche pendant que ses lèvres effleuraient les miennes dans un délicat baiser que la passion ne laissa pas longtemps chaste. Je sentais son désir durcir dans le creux créé par ma jambe levée. Sa bouche se fit plus pressente tandis qu'il nous faisaient pivoter pour que je me retrouve sur le dos, sa main agrippait mon autre cuisse pour qu'elle rejoigne celle qui ceignais déjà sa taille. Son gland à l'entrée de mon intimité, il attendait. Mon excitation était telle que je me sentais mouiller pour l'accueillir au plus profond de moi. Je geignit à son oreille et il s'inséra de quelques délicieux centimètres. Mais j'en voulais plus.

Des coups portés à la porte me surprirent et mes muscles se crispèrent.

-Ah...

Son râle de plaisir fut sans aucun doute audible de derrière la, bien qu'épaisse, paroi de bois.

-Hadès...

Il continua à s'insinuer en moi de sorte que j'étais consciente que mes parois intime se dilataient lentement à son passage.
Les coups furent portés une nouvelle fois avec plus d'insistance encore et je dû empoigner sa verge pour l'empêcher de continuer sa progression et m'écouter. Mon geste eu presque l'effet escompté, ses yeux étaient sur moi et il avait cessé d'avancer. Mais son regard me pressait de le caresser, de m'occuper de son excitation.

-Il... Il y a quelqu'un à la porte...

-Qu'il y reste.

Il commença à se mouvoir dans ma main placée à la base de mes lèvres. J'avais cru qu'il n'avait pas perçu les bruits de l'individu quel qu'il sois ,mais il n'y avait en réalité juste pas prêté attention.

-C'est peut-être important...

Ma voix manquait cruellement d'assurance. Entrecoupée de gémissements et ponctué d'un langoureux soupire lorsqu'il se glissa entièrement dans le fourreau étroit et humide de mes sécrétion.

-Sans doute...

Il me repris ma main et entrecroisa nos doigts pour qu'il puisse se glisser plus loin dans la moiteur de mon sexe.

-Mais si j'y vais maintenant je serais improductif.

Il accéléra la cadence, recouvrant nos corps d'une fine couche de sueur tandis que montait le plaisir et que parvenait la délivrance. Son sexe gorgé de désir projeta en moi un chaud liquide en même temps que mon corps se contractait sous les spams orgasmique qui me parcouraient.

Il me déposa sur les lèvres un enivrant baiser avant de me recouvrir d'un drap, de passer un pantalon et d'entrouvrir la porte pour faire face à quelqu'un que je ne pouvais distinguer du fait de la haute stature de mon amant. Mais je ne perdus pas une miette de ce qui fut dit.

-Mon seigneur, nous avons reçu un message de nos assaillants.

The King of the UnderworldOù les histoires vivent. Découvrez maintenant