-Très bien.
Il se saisi d'une chemise blanche qui se trouvait sur le dossier d'un fauteuil, me bloquant toujours la vue sur ce qui se trouvait derrière la paroi de bois. Ce n'est que lorsqu'il sorti, sans un regard pour moi, que je compris. Ce n'était pas le démon qu'il me cachait, mais moi qu'il cachait au démon. Lui faisais je honte ou voulait il ne dévoiler à qui conque que le grand démon venait de se taper une humaine ? Non. J'écartais cette idée. Il était hors de question que je pense de cette manière.
Je me levais et, malgré des courbatures évidantes, m'habillais du drap de lit car, comme je venais de m'en souvenir, j'étais arrivée ici sans le moindre vêtement.Après un rapide coup d'œil à la porte pour m'assurer que personne n'attendais dans le couloir, je piquais un sprint. Bien que cela fut rendu difficile par le tissu enrubanné autour de mon corps qui entravait mes mouvements. J'étais presque arrivée à ma chambre, quand je m'aperçus trop tard qu'il y avait quelqu'un de posté devant. Et pas n'importe qui.
-Oh... Perséphone.
Elle ouvrit de grands yeux, une main recouvrant sa bouche béante. Son regard détaillait mon accoutrement pour le moins léger. Tandis que je cherchais une justification à cette tenue, elle me fit profiter de la vive intelligence qui la caractérisait, ses yeux allant et venant de moi à mon point de départ, au fond du couloir.
-Tu as... Avec Hadès ?
Je regardais avec frénésie autour de moi, afin de m'assurer que personne ne venait d'entendre une réalité que même Hadès semblait vouloir passer sous silence. J'ouvris rapidement la porte et entraînais Mehgane à l'intérieur de cette chambre sans âme qui m'avait été attribuée. Cela allait il changer maintenant qu'Hadès et moi avions entamé une relation ?
Je devais vraiment en parler à quelqu'un. Toutes ces questions qui m'habitaient devaient être dites à haute voix et dans un sens, avoir été découverte par Mehgane m'arrangeait.Je mis de côté mon envie de me vêtir qui, à bien y réfléchir, n'était pas si pressente. Le drap qui dissimulait ma nudité portait la délicieuse odeur de mon amant et celle qu'avait donné le mélange des deux notre lors de nos ébats passionnés. Comme j'amenais l'étoffe à mes narines pour en humer les effluves à satiété, mon amie me dévisagea avec un sourire complice.
-Alors... Moi qui croyais qu'il fallait craindre monsieur le roi démon, je me rends compte que ma meilleure amie s'envoie en l'air avec.
Les mots directes et sans ambages de Mehgane me firent rougir.
-Ça doit être ça. Ce ne peut être que ça.
-Pardon ?
Je ne comprenais pas le sens de ses phrases.
-Le charme démoniaque. C'est ce qui nous à pousser à coucher avec des démons.
Je m'étouffais.
-Nous ?
Elle évitait mon regard en se tordant les mains. Qui avait pu osez coucher avec une humaine qui se trouvais non seulement être sous la protection de Céthius mais aussi une invitée du monarque souterrain.
-Après que le Roi de Cœur...
Roi de Cœur ?
-...Et toi êtes rentrés, j'ai continué à profiter de la soirée au bar comme sur la piste de danse. Et bien sûr Céthius ne laissait personne m'approcher, alors je me suis amusée à ses dépends. J'ai flirté avec lui. C'était amusant au début de voir comme il se retenait en me disant qu'il avait des obligations etcétéra. Mais il à fini par rentrer dans mon jeu et c'était à celui qui prendrais le plus d'initiatives pour faire craquer l'autre. Bref ça c'est conclu par mon réveil dans un lit qui n'était pas le mien au matin. Nous n'en avons pas reparlé depuis et j'essaye de l'éviter de mon mieux.
Je ne répondis pas tout de suite, tentant de comprendre les paroles insensées qui étaient sortis en flot continu de sa petite gorge que je rêvais d'étrangler.
Je pris le ton le plus calme pour m'exprimer, ce qui était plus que trompeur au vu du sentiment indescriptible qui m'habitait.-Premièrement, le charme démoniaque comme tu l'appel n'y est pour rien. Deuxièmement, je ne suis pas en mesure de te conseiller pour l'instant sur la manière d'aborder le sujet avec Céthius. Et troisièmement, en ce qui me concerne, ce n'est pas à la beauté du diable qu'il faut uniquement attribuer ma récente partie de jambes en l'air avec le propriétaire des lieux.
-Tu l'aimes ?
Sa question me prit de court. Mes sentiments pour Hadès étaient forts et sincères, certes, mais était-ce seulement réciproque. Sa promesse de ne jamais me laisser le quitter n'était pas vraiment ce qu'on pourrait appeler une déclaration. J'avais l'impression d'avancer à tâtons dans le noir les yeux bandés avec lui.
Je haussais les épaules dans un geste d'évitement. Je ne pouvais dire tout haut ce que je voulais désespérément entendre de la bouche d'un autre. Ce serait renforcer mon attente, la rendre plus dure.-Je voulais te parler d'autre chose aussi.
J'interrompis ma réflexion pour lui consacrer mon entière attention.
-Mike m'a appelé, il voulait savoir si nous allions à la prise de parole aux futurs candidats de notre université.
Nous ne devions pas retourner vivre chez les humains mais cela ne signifiait pas que nous ne pouvions pas y séjourner pendant quelques heures.
-Qu'est-ce que tu lui as répondu.
-Que j'allais te poser la question, mais ce n'est que remettre à plus tard le fait de lui dire qu'il ne pourra plus nous voir. On ne pourra pas indéfiniment reporter les rendez-vous qu'il nous fixera. De même pour mes parents.
J'y avais déjà réfléchis, et la meilleure chose qui m'était apparue de faire était de leur dire que l'on avait toutes deux déménagé à l'autre bout du pays. Ainsi les visites se feraient moins nombreuses et les questions plus simple à répondre.
J'exposais mon résonnent à Mehgane et lui expliquait la marche à suivre. Nous passerions chez ses parents rapidement, donner un dernier signe de vie avant de les quitter puis nous passerions chez moi emballer les dernières possessions que j'y avais laissé. Ma tante serait sans doute de garde à l'hôpital et ne pourrait donc pas être là pour me dire au revoir mais elle ne pourrait pas savoir que s'avait été pour la dernière fois.
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The King of the Underworld
ParanormalElle était si jeune. J'aurais du la rendre à ses parents ou la tuer. Elle pleurait, je déteste les pleurs d'enfant. Mais voilà, entre deux sanglots elle m'a dit: -J'ai perdu mon ours en peluche, je peux dormir avec toi ? Un grand merci à Ambredrc po...