-Tu t'es blessée.
Je fis non de la tête. J'étais prête à dire tout ce qui était nécessaire pourvu qu'il ne prête pas attention à ça et qu'il me montre le désir irrésistible qu'il avait dit avoir de me faire sienne. Il baissa la tête sur la coupure que je venais accidentellement de m'infliger, où affluait déjà quelques gouttes qui ne tardèrent pas à former un filet de sang le long de l'intérieur de ma cuisse. Il me regarda d'un air sévère.
-Menteuse.
Il reporta son attention sur la plaie et je le regardais approcher la langue de cette dernière, suivant la marque bordeaux jusqu'à sa source. Une fois qu'il y fut parvenu il attendit quelques instants que de nouvelles goûtes perlent sur ma peau avant de les sucer à leur tour. Il imprima une sucions suffisamment forte pour aspirer plus que ce qui coulait déjà et quand il retirât ses lèvres, la coupure avait été remplacée par un magnifique suçon. Il chuchota contre ma peau rendu sensible par sa marque.
-Tu as un goût divin...
Je déglutis lentement quand, sans relever les yeux vers moi, son regard dériva vers mon intimité.
-Ton goût est-il aussi parfait et délicat partout où je le goûterai ?
Ma respiration s'était déjà accélérée a l'évocation de ce qu'il projetait de m'infliger et je n'en cru pas mes oreilles quand je m'entendis prononcer ces mots qui firent briller ses yeux de sombres promesses.
-Il n'y a qu'une seule façon de le savoir.
Il n'attendit pas de plus amples encouragements et je sentis son souffle chaud contre les boucles de mon intimité quand ses lèvres effleurèrent les miennes. Je me tortillais d'anticipation et il passa un bras en travers de mon ventre jusqu'à mon sein, qu'il entrepris de pétrir. Sa langue rigide s'introduisit en moi et je décollais les hanches du matelas sous les étincelles de plaisir que me procuraient les frictions de sa langue habile contre mon clitoris.
-Oui.
Grognât-il. Mais je ne pu lui demander de quoi il parlait, mon attention fixée sur les doigts à l'entrée de mon vagin qui en caressaient les replis sans y entrer totalement, me faisant gémir de frustration.
-S'il te plaît, s'il...
Mon souffle se bloqua quand il accéda enfin à ma requête désespérée, que ses doigts imprimèrent un mouvement de va et vient de plus en plus rapide et appuyé et qu'avec un ultime coup de langue il me fit perdre la tête. Mes mains allèrent trouver encrage dans ses cheveux blancs qui, je le découvris, étaient aussi doux que la soie. Il remonta lentement le long de mon buste, ses lèvres frottants contre ma peau sans y laisser le moindre baiser, tandis que ses cheveux frottaient de part et d'autre de mes côtes, déclenchant sur leurs passage une fine chaire de poule. Mon souffle alla se mêler au sien, aussi erratique, lorsqu'il fut parvenu à mes lèvres qu'il laissa planer au dessus. Ses pupilles dilatées regardant droit dans mes yeux aux paupières mi clauses d'un désir mutuel.
Mes mains glissèrent de sa longue et pale chevelure, parcoururent ses larges épaules tandis que son gland se glissait à l'entrée de mon sexe et y resta en une respectueuse et silencieus demande. Je voyais dans ses yeux et dans la rigidité de son corps puissant, qu'il maintenait un contrôle précaire sur le désir ardent que je lui inspirais. Mais l'estime et le respect qu'il me manifestait tenaient éloignés ses instincts bestiaux et primaires qui lui réclamaient de me faire sienne. Il ne ferait rien si je ne l'y invitais pas, pas un muscle ne serait bougé sans mon consentement préalable.
Je fit lentement descendre mes mains le long de son musculeux dos, le regardant être parcouru de frissons.
-Perséphone...
Il me rappela que je mettais son contrôle à rude épreuve. Je descendis plus bas, là où la courbe de ses reins se terminait par un fessier ferme et lisse. Je le poussais délicatement un peu plus en moi et m'étonnais comme m'émerveillais de sa taille. Puis quand il fut certain que j'étais sûre de moi il pénétra dans la moiteur de ma féminité, déjà prête à le recevoir, avec un grognement car les parois lubrifiées de mon vagin n'étaient pas complètement dilatées et formaient autour de lui un poing étroit et humide. Quand il rencontra une résistance il s'arrêta brusquement me mettant au supplice.
-Non !
J'hoquetais quand je compris ce qui le perturbait. Je le maintins contre moi pour l'empêcher de se retirer et le regardais désormais avec désespoir. S'il se refusait à moi maintenant, je ne le supporterais pas.
-Je refuse d'être ton premier.
-Pourquoi ?
-Ne te méprend pas, je brûle de l'intérieur comme un damné de te prendre sur le champ mais ta pureté ne devrait pas t'être prise par un démon.
Le rouge me monta aux joues. Alors comme ça, il préfèrerait reléguer le sale boulot à un autre.
Je fit mine de me redresser.-Très bien je vais retourner voir s'il reste des démons près pour une baise rapide au night-club et quand ce sera fait je te...
Je ratterris sur le matelas avec violence mais profitais de son élan pour le faire basculer sur le côté et pouvoir le chevaucher. Je m'empalais complètement sur lui dans un même mouvement qui nous fit expulser l'air de nos poumons à l'unisson.
-Traîtresse, je t'avais dis non.
Mais son torse, démentant ses paroles, se soulevait et s'abaissait au rythme que j'imposais avec mes hanches et je le sentis durcir et enfler en moi à mesure que le glissement de nos chaires l'une contre l'autre l'amenait vers la délivrance.
-C'est d'ailleurs pour ça que tu m'as retenue.
Lui fis-je remarquer ironiquement, alors que ses mains venaient inconsciemment se placer sur mes anches pour prolonger le délice qui précédait notre jouissance.
-Je t'ai retenue pour t'éviter de faire ta première fois avec un inconnu.
Il me fit repasser sous lui afin de pouvoir aller et venir en moi comme il le désirait. La lenteur de ses caresses intimes me rendait folle et je sentis mes parois internes se contracter autour de lui, formant un fourreau étroit et soyeux pour une lame en acier gainée de velours. Il se pencha sur ma bouche brûlante et mima de sa langue ce qu'il faisait naître en moi et qui ne tarda pas à m'emporter dans des spasmes de volupté. Il vint étouffer un râle de plaisir lorsqu'il me rejoignit dans la jouissance et je me délectais du chaud liquide que je sentis se répandre en moi.
-Je retire ce que je t'ai dis.
J'ouvris avec difficulté des yeux qui ne demandaient qu'à se reposer après le délicieux exercice auquel mon corps venait de se livré.
-Je suis heureux d'avoir été ton premier. Mais sache que je ne compte pas te laisser me quitter désormais.
Je me souvint lui avoir signifié mon approbation d'une manière ou d'une autre, avant de finalement sombrer dans les bras d'un Morphée terrorisé par celui qui veillait sur mon sommeil.
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The King of the Underworld
ParanormaleElle était si jeune. J'aurais du la rendre à ses parents ou la tuer. Elle pleurait, je déteste les pleurs d'enfant. Mais voilà, entre deux sanglots elle m'a dit: -J'ai perdu mon ours en peluche, je peux dormir avec toi ? Un grand merci à Ambredrc po...