Chapitre 8

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Je me lever avec un mal de crâne extrêmement désagréable pour ne pas dire épouvantable. Je tentai de ma rappeler les événements de la veille, mais évidemment je n'y parvins pas. Je clignai des yeux avant de me mettre assise en tailleur sur mon lit, une main sur mon front, l'autre sur mon dos. Je m'étirai puis descendis du lit. Je détestai ça, me réveiller sans aucun souvenir la veille, mais ça me reviendrait sûrement, je l'espérai. Je descendis les marches pour atteindre la cuisine et pu voir, grâce à l'énorme horloge murale qu'il était presque midi. Pas étonnant j'avais dû dormir pour rattraper tout ce sommeil manqué et avec l'alcool en plus ... Je me servis un grand café dans un thermos pour pouvoir le boire dans ma chambre tout en mangeant des barres de céréales au chocolat sans déranger mon père qui dormait sur le canapé, de ce que j'avais pu entrevoir. Je me posais confortablement sur mon lit pour pouvoir boire sans en foutre partout et siroté à petite gorgées le café encore brulant. J'observai ma chambre avec attention puis mes yeux restèrent un moment posé sur la table de nuit inutilisée. Je savais ce qu'elle contenait mais j'u envie de savoir, en savoir plus même ça me provoquera probablement une attaque de panique. J'ouvris le tiroir à l'aide de la clé et pris le carnet d'une main. Je l'ouvris à la page ou je m'étais arrêtée.

...Je me réveillai ensuite vers 7 heures 40 et je paniquai et cela toute les nuits, cette femme me répéter qu'elle l'avait tuée, mais de qui parlait-elle ? J'étais sûr d'une chose quelqu'un à assassinée par l'intermédiaire de cet incendie. Et je dois découvrir qui l'as fait même si parfois je m'amènerais à des situations dangereuses j'irai jusqu'au bout, pour ma mère.

Je ne savais pas quoi penser de la fin de ce texte. J'avais l'air déterminé et pourtant je n'avais aucun souvenir d'avoir écrit quoi que ce soit du style ma mère a été assassinée. Je n'avais aussi aucun souvenir de ses rêves pourtant cela avait l'air de m'avoir marquée. Et maintenant ? Pourquoi tout cela recommencer maintenant lorsque mon père et moi décidons enfin de faire un nouveau départ, de commencer une nouvelle vie. Les souvenirs de ma mère fusent dans mon esprit, je ravale mes larmes et tourne la page.

31 Juillet 2013 à 5 heures 28.

Je ne dors toujours pas, vous vous demandez pourquoi n'est-ce pas ? Si je m'endors, elle est là toujours à mes côtés elle ne dit jamais rien mais sa présence m'angoisse, je sens qu'elle a fait le mal autour d'elle. Elle essaye de me tuer dans mes rêves elle veut m'attraper et je n'arrive pas à l'en empêcher pourtant j'essai, je suis consciente que c'est un rêve, mais trouvez-vous normal de refaire sans cesse le même rêve ? Depuis l'année dernière j'ai fait des recherches sur ma maman mais je ne peux pas mettre cela sur papier car si elle les trouve, elle me tuera vraiment, en rêve ou ici dans ma chambre. Donc je pris pour que, quand le moment sera venu tu te souviennes de ça Tracey : Ne cède pas. C'est tout ce que je peux dire, si plus tard je ne m'en souviens pas tout cela aura servi à rien et quand je comprendrais enfin ce sera trop tard, mais si je m'en souviens, ce serais vraiment cool, alors s'il te plait, moi du futur qui lis ce carnet : N'oublie pas et rentre toi tout ça dans le crâne !

Je me redresser en avala une autres gorgé de café qui c'était refroidis maintenant. Je fermai le carnet et le remis dans le tiroir que je fermai à clef. J'avais les yeux qui me bruler pour une raison que je n'expliquais pas. Sûrement la fatigue. Je me posais de plus en plus de question, car je n'avais vraiment aucun souvenir de tout ça. Je commençai à penser que j'étais vraiment bonne à enfermer. Quelqu'un toqua doucement à la porte et ouvris sans que j'aie le temps de dire quoi que ce soit. Mon père se tenais là évidemment. Il avait un regard neutre, vide. Il s'avança jusqu'à ce poser sur le bord de mon lit.

- Qu'est-ce que tu faisais hier toute seule dehors ? me demanda-t-il soucieux.

Des flashs me reviens en tête, une route sombre, et une voiture mon père !

- Heureusement que tu es venue me chercher papa, au fait merci parce que je n'aurais jamais pu rentrer à pied toute seule ! Lui dis-je précipitamment. Il écarquilla les yeux et me fixa avec plus d'insistance.

- Chéri, commença-t-il. Je ne suis jamais venue te chercher hier !

Unrealistic [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant