Chapitre 29

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Cela fait presque une demie heure, que nous sommes réuni dans ma cave à la recherche de quoi que ce soit qui pourrait ressembler à un grimoire magique. Les cartons soigneusement rangés par tailles et par poids sont maintenant éparpillés partout sur le sol crasseux. Dans certains d'entre eux, se cache les quelques affaires de ma mère que j'ai pu garder. J'ai fait de mon mieux pour de pas montrer mes sentiments par rapport à ça, mais j'avoue que tout ce que je voudrais c'est d'en finir avec ses histoires. Je fouille dans un nouveau carton, celui-ci contient des paires de chaussures d'été dont la plus grande partie sont mes petites claquettes que je portais étant enfant, quand Aria s'écrit :

- Je crois que j'ai trouvé quelque chose !

Je lâche la petite paire de sandales rouges que j'ai dans les mains et me précipite vers elle, Cameron m'imite. Elle me tend un journal relié de cuir, identique à celui caché dans ma table de nuit à l'étage. Dedans, il y a beaucoup de chose écrite, mais je reconnais l'écriture, c'est celle de ma mère. Comme moi, les dates sont écrites en haut avant les textes, on dirait des lettres écrite sur plusieurs siècles. Certaines d'entre elles sont vieilles de plus de trois siècles, la plupart sont de 1692, pile dans la période de gloire des sorcières de Salem. Je me rends soudain compte que je n'ai pas parlé de mon carnet mystérieux. 

- Venez, je dis, j'ai quelque chose à vous montrer.

Ils me suivent tous les deux, intrigués, ils n'arrêtent pas de me lancer des regards curieux en soupirant ou haussant les épaules. Arrivé dans ma chambre, je tends le carnet à Cameron, qui de plus en plus intéressé, commence à tourner les pages sans même lire un mot de ce qui est écrit. Il fronce les sourcils.

- Il n'y a rien écrit là-dessus, Tracey, déclare-t-il sur un ton de reproche.

Mais, il ne voir dont rien, je lui arrache le journal pour le tendre à Aria. Elle l'attrape et l'assoit sur mon lit. « Des runes ». De quoi est-ce qu'elle peut bien parler.

- De ? Je demande.

- Tes textes sont écrits avec de très ancienne runes, utilisé il y a plusieurs siècles par les sorcières pour que personnes d'humain puisse lire leurs courriers. Je ne savais pas que tu savais l'écrire ! Où as-tu appris ?

Je le regarde, abasourdit, non mais, elle pense vraiment que j'ai pu écrire avec des runes, sans même savoir, avant aujourd'hui que ça existait. Il reprend tout en tournant les pages successivement :

- Je veux, très peu de sorcière peuvent l'écrire aussi bien, chaque lettre sont si parfaite, ça représente des années d'entrainement tout ça ! Beaucoup plus que dix-sept ans, si tu vois où je veux venir.

- Pas vraiment, quand je le lis, je vois des lettres anglaises, comme tout le monde, « l'alphabet des humains » si tu préfères.

- Stupéfiant ! Je comprends pourquoi tu ne peux rien lire, Cam', seul les sorcières le peuvent.

Elle replonge le nez dans les texte quand elle fronce les sourcils. Quelque chose ne va pas. Elle se mets à faire les cent pas. Toujours le livre entre ses mains. Je pense qu'elle réfléchit à toute vitesse, ou peut-être qu'elle envoie un message télépathique à toutes ses sœurs sorcières, je ne sais pas même pas cela est possible. Bon, je dis ça sur le ton de la rigolade, mais mon état d'esprit est plus, je ne sais même pas, je ne sais plus où j'en suis à cette heure.

- Est-ce que tu te souviens des moments pendant lesquelles tu as écrit ses mémoires ?

Aria me pose cette question, mais je perçois, si je peux utiliser cet adjectif pour qualifier que « je sens » qu'elle voudrait une réponse positive de ma part. Malheureusement, je ne me souviens pas d'avoir écrit dans ce carnet, appart cette fameuse nuit où j'ai écrit le nom de Lara, sans même m'en souvenir au réveille, je précise. 

- Pas tous, je réponds simplement.

- Je veux que tu mettes une croix rouge à côté des passages que tu es certaines d'avoir écrit, s'il te plait ?

 Elle paraissait nerveuse, plus que d'habitude, quelque chose lui trotter dans la tête. Je prends le stylo qu'elle me tend et commence par mettre une croix à côté de la dernière page noirci par l'encre. Et lui rends le carnet. Elle l'attrape compte le nombre de pages avant MON passages, puis lève la tête, son visage est déformé par une expression de peur, littéralement, je ne l'aie jamais vu aussi effrayé que maintenant.

- Je crois que nous avons un problème, déclare-t-elle d'un ton neutre, un gros problème.


Un petit chapitre, mais le Lundi j'ai pas trop le temps d'écrire, demain je termine à midi exceptionnellement, du coup je vais tenter d'écrire deux chapitres, je verrais ! ♥

Bisous♥  

Unrealistic [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant