Chapitre 43

235 16 1
                                    

Quand je reprends conscience, je suis allongé sur le sol. La première chose que je remarque après que ma vision soit devenue nette, c'est l'épaisse flaque de sang autour de moi. J'ai perdue trop de sang. Je tâte ma coupure et reprime un gémissement tant c'est douloureux. Je n'y touche pas, le sang à caogulé mais la blessure n'a pas eu le temps de s'infecter. Je vais devoir le faire par moi-même et je sais déjà que ça va être atroce. Je me mets assise et dirige mes yeux vers le corps de l'homme. Je peux l'observer convenablement et je suis maintenant convaincue que c'est un vampire, mais je me demande alors comment à t-il réussi à entrer ?

Je n'ai aucun souvenir d'avoir laisser entré une personne comme telle. Je me serais souvenue de sa profonde cicatrice au visage. Je me remets debout tant bien que mal, et m'approche du cadavre, il semble gelé. Ses lèvres ont une teinte violette et son teint est presque bleu. La question que je me pose à cet instant, s'est comment vais-je faire pour le déplacer ? Et nettoyer le sang va être long, il faut que je fasse tout cela avant que Cameron ne revienne, il ne va jamais vouloir me laisser seule à présent et ce n'est pas ce que je veux. Je fais rouler le corps jusqu'à ma fenêtre et l'ouvre. Une chance que j'habite près de la forêt, se qui signifie que personne où que très peu de monde ne vient pas ici. J'attrape le corps et le fais passer par la fenêtre. J'entends un bruit sourd ce qui signifie que le corps vient s'écraser sur le sol. Je passe ma tête par entrebâillement aperçoit le corps, quelques mètres plus bas. Je descends les escaliers aussi vite que ma jambe me le permet. La douleur me lance. C'est alors que je me rappelle que je n'ai plus ma fiole. Je dois en recréer une et je me souvient avec lassitude que le grimoire est rangé dans ma chambre. Je remonte les escaliers me concentrant à chaque pas pour éviter de me vautrer. Je ne peux pas me permettre de laisser le corps dehors, sous le soleil. Je tilte enfin, si l'homme est un vampire il va forcément brûler, peut-être que le corps sera décimé. Je regarde à nouveau par la fenêtre, veillant à rester dans la zone d'ombre de l'ouverture. Je corps, n'est a présent qu'un vulgaire tas de centre. C'est étrange de voir quel point le vampirisme m'apprends des choses chaque jour. J'attrape l'un des grimoires et l'ouvre à la page 856, celle qui m'aide à créer la potion. Maintenant, préparer cette potion devient une habitude, heureusement pour moi que celle-ci est simple à faire. Sur la vieille page, des inscriptions à la main sont encore illisible mais elles ne me sont d'aucune utilités. Je prépare ma potion en silence, j'attends de temps à autre un oiseaux qui chante ou les feuilles dans arbres qui se cogne entre elle grâce à la brise d'été. Une fois la potion préparé, j'ai attrapé une poche de sang et j'ai versé le sang dans la potion. Puis à l'aide d'une des nombreuses fioles dissimulés dans un coffre - un cadeau d'Aria - j'y verse celle-ci que j'attache à la corde noir, qui celle-ci ne s'est jamais effilé.

Je lève difficilement après être rester assise pendant presque une demie heure. Ensuite je suis aller dehors et étalé les cendres afin qu'elles soient dissimulés sous les hautes herbes. Je retourne vite à l'intérieur ou je nettoie rapidement le sang qui s'est étalés et écoulé un peu partout dans la maison. La flaque de sang dans ma chambre, celui qui vient de ma jambes, s'est infiltré dans le bois vieillit, j'ai beau frotté aussi fort que possible, la tâche ne fait que s'estompé. Je remet la brosse dans le seau et le vide par la fenêtre. Ensuite j'entre dans la salle de bain et m'assoit sur le bord de la douche. Je retire mon pantalon doucement, chaque millimètre

de peau s'arrache en même temps que le tissu du pantalon à cause du sang qui à coagulé et observe la plaie. Elle est très profonde et le fait de l'avoir tripoté me refait saigner. J'attrape un chiffon que je plaque sur ma blessure. Je tremble et la douleur redevient aussi intense que tout à l'heure. D'ailleurs quel heure est-il ? Aria doit passer vers seize heure, je prends mon téléphone que j'ai mis dans ma poche, je déverrouille l'écran, j'ai trois messages et deux appels manqués. Je les écouterais plus tard, ils viennent tous de Cameron et en ce moment même j'ai d'autre problème plus grave et douloureux que des appels en absences. Je pose mon téléphone sur l'évier avant de prendre un autre chiffon que j'imbibe d'eau et je place sur ma jambe, une fois le sang nettoyé, la partie que je redoute le plus va débuter. J'attrape dans le rangement sur mon droite, du file et une aiguille. Je suis obligée de recoudre, à vif, je n'ai pas de veine de vénus sous la main Ni dans cette maison dans tout les cas. Je passe le file dans l'aiguille et inspire puis expire. Je fais cela plusieurs fois. Mes larmes coulent sur mon visage, je les essuie d'un revers de la main et attrape la bouteille de désinfectant. J'en verse une quantité énorme sur ma coupure, la douleur est horrible et je pleure de plus belle. A cet instant, je dois vraiment ressembler à une stupide personne, j'ai le nez qui coule mais je n'est que faire de cela. Je ramasse le file et l'aiguille que j'avais fais tomber par mégarde. J'attrape le chiffon imbibé d'eau et le place entre mes dents puis je pose la pointe de l'aiguille sur l'extrémité de la blessure et appuie plus fort, la douleur est déjà si violente mais je continue. Dans quelques minutes tout sera fini. J'aiguille traverse le morceau droite de la plaie et je pousse un hurlement étouffé. J'enfonce l'aiguille à nouveau dans la partie gauche de la plaie cette fois et tire doucement mais surement pour rassembler les deux bouts. Je manque de m'évanouir sous la douleur mais je tiens bond. Voilà que je tire une deuxième fois après être passé par les deux parties. La douleur et plus supportable, ma jambe commence à s'habituer à la douleur si je peux l'exprimer ainsi. Ma jambe est gelé mais je continue. Je tire encore une fois, deux fois, trois fois, finalement au bout d'une dizaines de coup d'aiguille. Je noue le file au ras de ma peau et coupe le file. Ensuite j'enlève le chiffon d'entre mes dents et essuie à nouveau le sang qui a coulé avec l'eau. Ensuite, je prends une bande et l'enroule étroitement autour de ma jambe. Je colle l'extrémités avec un morceau de ruban adhésif. Je renverse la tête en arrière et soupire, c'est finis. Je me lève en prenant garde à ne pas trop secouer ma jambe et, après avoir rangé tout ça, retourne dans ma chambre chercher un autre pantalon, j'enfile un joggins. C'est plus agréable que de porter un jeans et avec ma blessure, c'est sûrement la meilleure chose à faire. L'autre jeans ensanglanté, je le jette dans la poubelle sous mon bureau. Je ne pourrais pas cacher cette blessure à mes amis, je marche difficilement et si personne ne le remarque c'est qu'ils sont aveugle. Je me couche sur mon lit et ferme les yeux.

☼☼☼

J'ouvre les yeux quand j'entends la porte s'ouvrir, c'est Aria, enfin c'est ce que j'essaie de me convaincre, je regarde l'horloge : seize heure tapante.

- Viens jusqu'à ma chambre, dis-je.

- Hum, répond la voix d'Aria, en réalité il faudra plutôt que tu descendes toi.

- Je ne peux pas, je réponds, monte.

J'entends ses pas sur les marches, je vais tout lui raconter. Elle entre dans ma chambre et écarquille les yeux à la vue de la tâche de sang qui n'est pas parti. Elle s'assoit à mes côtés et je raconte toute l'histoire avec des détails. Une fois que j'ai finis, elle me regarde dans les yeux.

- Tu dis qu'il avait une cicatrice ? Me demande-t-elle.

- Oui, c'était un vampire, mais je ne l'avais jamais vu avant.

- C'était Eratheon, l'un des six de Souman

- Qui est-ce ? Je demande.

- Ce sont les six vampires auxquelles ils donnent une entière confiance, les plus grands, les plus puissants, mais surtout les plus Malins.

- Tu veux dire que j'ai tué l'un d'eux ?

- Oui, me répond Aria, et tu as de la chance de t'en être tiré vivante, il doit avoir était déconcentré par sa tâche, il devait être là pour récupérer le grimoire, c'est certain.

Nous avons parlé de cela toute l'après-midi et même la soirée, je lui est montrer ma blessure et malgré nos recherche nous n'avons rien trouvé pour calmer la douleur. Puis, elle est repartie au milieu de la nuit et je suis restée là, assise dans ma lit, ma jambe blessé douloureuse et gelé comme la glace à me demander si je n'allais pas devoir la couper, bien que la coupure ne soit pas aussi grave que cela. Enfin, c'est ce que j'essaie de me dire. 

Unrealistic [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant