La semaine était passés sans que je m'en aperçoive. Je n'avais pas eu la force de me plonger dans des recherches de quoi que ce soit mais je comptais bien m'y mettre demain. J'avais été m'expliquer auprès de Cameron et tout était revenue à la normal, même s'il semblait un peu mal à l'aise en ma présence maintenant. Aria et moi étions devenue très proches et elle savait à présent tout de moi aussi bien que je savais tout à son sujet. Elle avait grandi à Seattle avant de venir s'installer chez sa grand-mère à Londres pour continuer sans étude. Elle avait perdu son père étant très jeune mais elle prétendait que ça n'avait aucune importance car ils les avaient abandonnées, sa mère et elle, pour partir s'installez à Atlanta chez une autre femme. J'étais surprise que ce soit dans la ville ou j'avais grandi que son père soit venu s'installer, si ça se trouve je l'avais déjà croisé dans les grandes rues du centre-ville sans penser que plus tard sa fille deviendrait ma meilleure amie. Je trouvais ça tellement triste. Je remarquer aussi que tout comme moi et Cameron elle avait perdu un membre de sa famille. Enfin, voilà, j'étais triste pour eux mais si heureuse d'avoir trouvé des amis qui me comprenais enfin, pas juste car ils le disent mais car ils l'ont vécu, comme moi. Nous avions passé la semaine à trainer ensemble et nous étions sortis quelques soirs, de toute façon mon père était au travaille tous les jours de la semaine à présent. Elle venait même dormir chez moi Samedi soir.
Le vendredi soir,
J'étais rentrée et je m'étais précipité dans la salle de bain pour mettre de la crème sur mon épaule qui me faisait tellement mal, surement à cause de mon sac. Je mettais ensuite posée devant la télé pour regarder un épisode de Friends qui passait. Je montais ensuite dans ma chambre pour faire les quelques exercices que les professeurs m'avaient donnés. Heureusement cela ne me pris pas plus d'une heure et vers dix-huit heure je descendis pour téléphoner à l'aide du fixe. J'avais la flemme de faire à manger, je m'étais acharner à faire des plats variés et sains toute la semaine, mais j'avais une terrible envie de sushi. Je composée le numéro du Sushi Shop le plus proche et passa ma commande. En attendant, je suis remontais dans ma chambre et décidais de lire un livre. Je pris Winter le tome 4 des Chroniques Lunaires. Je m'assis sur le canapé du salon pour être sûr d'entendre la sonnette de l'entrée que le livreur sera là. J'étais complétement absorbée par l'histoire et quand la sonnette retentis enfin, je ne pus m'empêcher de pousser un petit cri aigu tout en sursautant. Je mangeais mes sushis en les savourant et quand la boite fut finie je ne pouvais m'empêcher de pester contre les vendeurs et leurs boites trop petites, il me fallait plus de sushi et donc des boites plus grandes. Je remontais dans ma chambre, mon livre à la main. Je m'installe sur mon lit mais décide finalement de dormir de suite plutôt que de lire longtemps. Je lirais demain matin. Je pose mon livre et sombre dans le sommeil.
Je respire fort et ma respiration est haletante. Je dois absolument me souvenir de ce qu'il m'a dit mais je n'ai plus aucun souvenir, Je revois seulement une forêt, la nuit et du sang, beaucoup de sang. J'entendis des cries au loin, sûrement des gamins bourrés en pleine soirée. Et je vois aussi des flammes mais après c'est le trou noir, il m'a dit des choses mais je ne peux m'en rappeler. Soudain je ne vois plus rien, du noir, rien d'autres que du noir, complet et très angoissant. J'ouvre les yeux et je suis dans un couloir et toujours plongée dans les ténèbres. Je dois continuais à avancer je le sens, quelque chose me dis que je ne peux plus faire demie tour. Merde. J'avance jusqu'à que j'aperçoive une grande porte noire. Je tourne la poigner et elle s'ouvre sans résistance ce qui ne surprends un peu. Je vois une forme blanche qui passe à côté de moi et qui se dirige vers le mur à ma droite. Sur le mur en béton je constate avec effroi que des lettres apparaissent. D'abord un M, puis un O suivis d'un R et d'un T « mort ». Mon sang se glaça et je courre vers la porte mais elle n'était plus là, aucune trace de porte dans cette pièce. Je tape contre le mur de mes deux mains, jusqu'à m'en faire extrêmement mal. Soudain je sentis un vent frais s'enrouler autour de mes chevilles et mes pieds sont attirés par une force incroyable vers l'arrière. Mon front se fracasse sur le sol et j'entends quelque chose craquer. Faite que ce ne soit pas mon crâne. Mais la douleur et tellement intense que je perds connaissance.
Je me réveille à cause d'un mal de crâne extrêmement violent. Je saute de mon lit pour aller chercher un Doliprane dans la salle de bain commune et me dirige dans la cuisine pour manger quelque chose. Je me sers un grand verre d'eau que je bois d'une seule traite. Je mange quelques fruits et retourne dans ma chambre pour lire la suite de mon livre, mais avant j'allume mon téléphone et vis un message de mon père :
Je ne rentre pas ce week-end, trop de boulot, dsl. Jtm ma fille. Papa
Je dois avouer que je m'y attendais mais je réponds quand même. Je pose mon téléphone et lis.
Quand je relève les yeux pour regarder l'heure je vois qu'il est déjà treize heures, alors je descends et cherche dans le frigo le reste de pâte bolognaise que j'avais préparée Jeudi soir. Je le réchauffe et le manges à la quatrième vitesse tellement j'ai faim.
☼☼☼
Vers dix-neuf heure, je reçois un message de d'Aria me disant qu'elle est devant un portail mais qu'elle n'était pas sûr que ce soit là. Je sors donc dehors, dans le froid déjà glacial du début Octobre. Je la vois ahurit devant ma demeure et je ne peux m'empêcher de glousser discrètement en repensant à la première fois où j'ai vu cette maison aussi. Je la fais entrer par un petit porte dissimulé dans les broussailles et nous nous fîmes un câlin. Je lui montre vite-fait le jardin et nous entrons par la porte de derrière. Je lui fais visité la maison avant que nous rejoignions ma chambre. Elle semblait fascinée pour le nombre incalculable de livres que je possédé. Elle m'avait avouée que le seul livre qu'elle avait lu c'était Les Yeux Du Dragon de Stephen King et qu'elle avait adorée depuis elle le lit et le relit en boucle. Je fus honoré d'apprendre que j'étais la seule personne à qui elle l'avait dit puis nous avions éclatées de rire. Elle pose ses affaires sur le côté de la porte et nous commençons à rigoler pour tout et rien. Elle me parlait qu'elle était sortie avec un garçon qui s'appelle Thaddeus et qu'elle l'avait quitté un mois plus tard car elle avait appris qu'il mangeait ses crottes de nez. J'explosais de rire, dégouté de ce gars. Puis vers vingt-et-une heure, nous commencions à mourir de faim alors nous nous sommes habillées et sommes sorti pour manger au KFC. Sur la route, nous avions croisé la tante d'Aria c'était une grande femme et elle portait les mêmes cheveux roux que sa nièce. Nous avons continué la route jusqu'au snake. Nous avons mangé en silence puis comme nous n'avions pas envie de rentrer de suite, nous nous sommes décidé d'aller voir un film au cinéma à deux rues d'ici. Nous avons opté pour le film Avant Toi et à la fin nous sommes sorti de la salle les yeux gonflés et rouges à cause des larmes. Nous sommes arrivé chez moi vers une heure de matin et elle prit sa tablette pour pouvoir regarder l'épisode de Pretty Little Liars de la semaine. Nous nous sommes endormis vers trois heure et nous avons dû nous forcé car à cette heure-ci les fous rire éclatent pour rien du tout.
Pour la première fois depuis longtemps, j'avais oubliée tous mes problèmes et j'étais sûr d'une chose, j'avais une meilleure amie parfaite.
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Unrealistic [EN CORRECTION]
VampireDes années après le décès de sa mère, Tracey emménage avec son père à Londres dans un vieux manoir, des projets pleins la tête. Tracey compte entrer dans un grand lycée et faire ses étude afin de devenir écrivain. Seulement, tout ne se passe pas com...