Chapitre 42

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Tout le monde est à présent partis. Je suis seule à la maison, c'est étrange, je me dis que il y a quelques mois jamais personne ne m'aurais aidé à aller chercher une Prophétie dans la maison même du diable si je serais resté à Atlanta. Ou peut-être que les problèmes seraient venu me chercher jusque là-haut. Je ne suis pas trop rassuré de passer la nuit et une partie de la journée de demain seule, mais je vais devoir m'y habituer. Je suis un vampire et je peux très bien me défendre toute seule. Je devrais envisager de prendre un chat ou un chien à l'occasion. J'attrape un sac poubelle dans le placard sous l'évier et l'ouvre le jardin et la cuisine sont dans un sale état, je ramasse un gobelet usagé du bout des doigts et le jette dans le sac, puis les jette tous un à un et je m'attaque par la suite au jardin qui celui-ci et aussi dérangé que la salle-sur-demande. Il y a beaucoup de sang sur le gazon, mais heureusement pour moi, la pluie le fera partir or dans la cuisine, c'est une autre histoire. Un fois les déchets jetés, je remplis un seau d'eau et, avec une vieille brosse je commence à frotter le sol. Ensuite je m'attaque au meuble et au mur, c'est fascinant, je veux dire, ironique de voir à quel point les vampires peuvent projeter du sang partout juste en dansant avec une poche dans la main. Lorsque j'ai finis mes taches ménagère je me rends dans ma chambres et prends une douche. En devenant vampire, j'avais peur que la légende au sujet de l'eau soit réelle, mais finalement, ce n'est qu'une légende. J'enfile un pyjama, envoie un message à Cameron et Aria pour leur dire que tout va bien et m'installe dans mon lit. Avant de m'assoupir, je me rend compte que, même si nous avons récupéré la Prophétie, je ne peux pas m'empêcher de penser à Charley et sa famille d'accueil, ou encore à ma mère. Avait-elle dit à mon père la vrai nature son existence ? Quel âge avait-elle vraiment ? Tant de questions sans réponses. Plus j'avance dans la vie, plus que je me dis que je ne l'a connaissait pas. Mais je ferais tout pour découvrir qui l'a tuer bien que j'ai déjà une petite idée, qui appart Souman aurait pu le faire ? Personne. Je le ferais payer.

☼☼☼

J'ai ouvert les yeux seulement une heure après. Il était près de cinq heure du matin. J'ai enfilé un jean noir et un t-shirt kaki. J'ai descendu les escaliers et je me suis rendu à la cuisine pour boire une des poches de sang qui reste d'hier, bien qu'ils en reste très peu. Je vais devoir me remettre à chasser et avec la police à mes trousses, ça va être d'autant plus compliqué, je vais devoir trouver mes proies directement dans les centres villes. J'ai vidé la poche en quelques secondes, c'est fou à quelle point je peux boire sans jamais être rassasiée. Nous sommes bientôt fin juillet et la pleine lune approche et je vais devoir m'éloigner de la ville pour épargner mes amis. De retour dans ma chambre, je suis aller me brosser les dents, j'allais descendre les escaliers qui mène au rez-de-chausser quand j'ai cru entendre la poignet de porte tourner à plusieurs reprise, je me suis stopper au milieu du couloir. J'ai entendue encore la porte, mais cette fois, elle grinçait. Quelqu'un l'a ouverte. Je n'ai pas bougé, si c'est un vampire, il ne pourra pas entrer, s'il entre je devrais me défendre. Des pas ont résonner dans la maison silencieuse. Ma respiration s'est accéléré. J'ai entendu la porte claquer juste avant que l'intru toussote.

- Je sais que tu est là ! A-t-il crié.

Je n'ai rien répondu, j'étais tétannisé. Je devais faire le moins de bruit possible pour évité qu'il me trouve et dieu sait ce qu'il veut de moi, surement la Prophétie. Je me suis rendu à pas de loup dans ma chambre et j'ai vérifié que le grimoire était toujours cachée, je n'ai aucun maléfice qui me permet de la protéger alors je devrais me battre et je suis certaine que le le tuer serait même préférable. Je l'ai entendue monter, je me suis cacher dans la bureau de mon père. J'ai ouvert le tiroir et attrape le couteau suisse qu'il laissait toujours ici, une chance pour moi qu'il ne l'ait pas emporté. Je me suis aller placé juste à côté de la porte et j'ai attendu, je l'ai entendu alors entrer dans ma chambre, il était dos à moi, j'ai couru et avant qu'il est le temps de réagir j'ai planté la lame dans son épaule, il a hurlé et l'a retiré. Je ne savais pas quoi faire, j'ai couru, il m'a suivis j'était en train de descendre les escaliers lorsqu'il m'a attrapé la cheville, je me suis écroulé et mes dents ont tapé l'une des marches avec violence, j'espère que je n'en est perdu aucune, je crache le sang qui coule à flot dans ma bouche et avec l'autre pied, je repousse l'homme et dévale les escaliers en tombant. Je l'ai entendue descendre, je me suis relevé, mais sortir dehors m'étais impossible, j'avais cassé ma fiole hier lorsque j'avais transvoyagée. J'ai couru tant bien que mal dans la cuisine pour attraper un couteau, ensuite je me suis approcher lentement, j'ai pris le temps de détailler mon agresseurs, il était grand, bruns et j'ai remarqué une cicatrice sur son œil gauche. Malgré mon adresse j'ai trébuché sur le pied de la table. L'homme n'a pas perdu une seconde, il a voulu me poignarder dans le ventre mais j'ai pousser sur mes jambes et la lame du couteau s'est enfoncé dans ma cuisse. J'ai hurlé à la mort, la douleur était à peine supportable. J'ai retiré la lame d'un coup sec, en laissant échappé un nouveau hurlement. Je respirais difficilement et je devais le tuer. Je serrais le couteau dans ma main droite, l'autre était plaqué contre ma jambe. Je perdais du sang, j'ai trouvé qu'il y en avait beaucoup. L'homme était retourné en direction du première étage, j'avais mal à la tête et je commençais à avoir la vue floue. Mais je me suis relevé, je me suis traîné tant bien que mal en haut des marches. Je me suis hissé sur mes deux jambes, qui tremblaient et j'ai avancée en prenant garde à ne pas faire de bruit. Je l'ai aperçue dans ma chambre, il fouillait dans l'une de mes bibliothèque ouvrant chaque ouvrage l'un après l'autre, puis les balançant par dessus son épaule. Je me suis avancé, puis quand j'ai jugée que j'étais assez près j'ai lancé mon couteau dans son dos, juste bien pour qu'il touche le cœur. Il s'est effondré dans un hurlement. Puis j'ai perdue connaissance. 

Unrealistic [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant