Chapitre 7

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Je marchais dans un couloir sombre et étroit, comme la fois précédente je ne voyais rien et je n'avais aucun souvenir de la façon dont j'étais arrivée ici. Je continuais d'avancer sans pouvoir m'arrêter. Cette fois, personne me suivait et je n'avais pas peur. Je savais que je devais avancer pour avoir les réponses à mes questions. Je marchais encore et encore. Soudain une lumière s'alluma et je pus enfin voir clair. Je fus déçue de constater que c'était un couloir au mur blanc sans aucune porte ni fenêtre. Sans porte, sans porte, j'eue un haut-le-cœur à cette pensée. Soudain l'angoisse commençai à monter. Ma respiration s'accéléra et je me mis à courir jusqu'à en perdre haleine. Je m'arrêtai une seconde, une seconde qui me servis à distinguer une porte, je le savais, je le sentais c'était derrière cette porte que je trouverais mes réponses, mais au moment où je m'avançai vers la porte, quelque chose me tira violemment vers l'arrière. Je tombai en me cognant la tête sur le sol dur et froid et je perdis connaissance.

Je me réveillai allonger sur le sol du salon, mais lorsque que me levai je sentis une douleur à l'arrière de ma tête. Je plaçai ma main sur ma tête et je sentis quelque chose de visqueux et chaud. Du sang. Je me retourner et restai interdite. Une flaque de sang était sur le sol. Je reculai sans pouvoir lever les yeux du sol. Je devais nettoyer tout cela avant que mon père rentre, sinon il allait vouloir rester à mes côtés et il abandonnerait sont travail. Je courus dans la cuisine chercher des essuie-tout. Mais lorsque je revins dans le salon, la flaque avait disparue. Rien, aucune trace de sang ni ici, ni nulle part. C'était trop je tombai en genoux les mains devant les yeux et j'éclatai en sanglot. Tout cela était vraiment trop étrange pour être vrai, je devenais folle, je savais que n'allait pas tarder à arriver étant donné que ma grand-mère avait été interné avant ma naissance et personne n'en parler à la maison, c'était un sujet sensible. Je me ressaisis et me relevai avant d'attraper mon sac pour monter dans ma chambre. Je m'installai sur mon lit et commencer à bosser. La prof' de littérature nous avait donner Les Hauts De Hurle-vent à lire. Je l'avais déjà lue avant la rentrée mais si c'était la seule manière de penser à autre chose, autant le relire. Je le pris dans ma bibliothèque et m'installai confortablement sur mon lit pour commencer ma lecture...

☼☼☼

Samedi 19 heures 30,

J'enfilais la robe que j'avais acheté spécialement pour cette fête, plus l'heure approchait plus j'appréhendai. J'avais acheté une robe cocktail rouge que j'avais mis avec des escarpins noirs pas trop haut. Aria devait venir me passer vers vingt heure avec des amies à elle. Je m'étais un peu maquiller,  je savais que ça allait couler de toute manière, je laissai également mon téléphone à la maison pour ne pas me le faire voler pendant la soirée. Mon père avait passé la soirée la journée à me répéter sans arrêt de faire attention et tout le blabla...

20 heures,

Pile à l'heure, la sonnette retentit et j'ouvris la porte s'était Aria je dis au revoir à mon père et monta dans la voiture. C'était sa mère qui conduisait, elle ressembler énormément à Aria sauf qu'elle, elle avait les cheveux boucler. Je saluer sa mère et me présenter à ses trois amies. Une blonde : Hannah, une brune : Sarah et une deuxième blonde mais tatouer : Jessica. La fête se dérouler derrière le lycée, il y avait une pleine ou nous pouvions faire un feu sans craindre de brûler deux ou trois bâtiments au passage. Arrivé devant, un grand feu s'élever au-dessus du bâtiment et ACDC était au plus haut volume. Nous descendîmes de la voiture et sa mère partie. Un élève habiller en costume cravate nous proposa une boisson suspecte dans des gobelet rouges – typiquement américain – pensai-je. J'en pris un, il était remplis à ras-bord et j'en bu une gorger. De la tequila. La soirée va être longue. Nous marchâmes pour rejoindre des autres filles mais je ne pris pas la peine de me présenter car elle était trop occupée à rigoler fort et à brailler les paroles des musiques qui passaient. Je m'éloignai et vis Cameron plus loin à l'écart des autres. Je le retrouvai et il me salua. Nous parlâmes de notre mâtiner puis quand je remarquer que j'avais terminé mon verre, nous allâmes nous resservir. Plus je buvais plus je me détendais, génial ! Je bu encore et encore. Jusqu'au moment où je me levais pour le feu d'artifice, mais incapable de tenir sur mes jambes,  je tombai. Je me relevai et observa Cameron, il avait autant but que moi mais ne semblait pas affecter par l'alcool. Je titubai jusqu'au milieu du champs pour le commencement du feu d'artifice toujours accompagnée de Cam'. Je voyais trouble mais je pouvais quand même profiter du feu. Un fois celui-ci finis tout le monde commençai à danser mais étant donné mon état je préféré rentrer. Je glissai la main dans ma poche pour prendre mon téléphone mais ... Mon téléphone putain ! Je l'avais laissé chez moi mais pourquoi est-ce que j'ai fait ça ! Je fermais les yeux et réfléchis. L'alcool m'avais embrumé l'esprit et je ne pouvais pas réfléchir correctement. Je devais trouver un téléphone, je demander à chaque personne que je croisai mais personnes ne semblait en avoir un portable. J'allais devoir rentrer à pied et ça, c'était ce que je craignais il était près d'une heure de matin et j'étais à trente minutes de chez moi en voiture, donc pas mal de temps à pied. Je m'enfoncer dans les profondeurs de la nuit. Je marchai comme je pouvais et me concentrais pour ne pas tomber. Je marchais pendant presque une heure quand je vis une voiture qui avancer dans ma direction. Je pris peur et m'éloignai de la route le plus possible quand je reconnus la voiture. Mon père. Mon dieu, merci. Je montais dans la voiture et il fit demi-tour. Nous rentrâmes et j'allai directement au lit en restant habillée. Mais je relevais,  je devais vérifier quelque chose, une chose que je n'aurais jamais fait en tant pleinement consciente. Je descendis les marches jusqu'en bas. Puis, sans aucune hésitation j'ouvris la porte de la cave et descendis. 

Unrealistic [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant