Unrealistic [EN CORRECTION]

Chapitre 36

Mon esprit n'était plus clair, les révélations de cette femme, que j'ai si longtemps connus était presque impossible, mais après-tout, ce monde est sensé être qu'une simple légende urbaine. Je relève la tête, après plusieurs minutes dans mes pensées. Mrs. John's me regarde, inquiète. Un grand silence s'installe dans la maison et dans mon esprit. Machinalement, je prends une gorgée de thé. Très mauvaise choses, je reconnais immédiatement le goûts amère de la verveine. Ma gorge me brûlent immédiatement et je tousse aussi naturellement que possible, mais, c'est surement déjà trop tard. La voisine se penche sur moi, d'un regard désolé :

- Vous êtes leur, voilà bien une chose regrettable, ma chère.

Je la regarde, incrédule. Comment peut-elle être au courant de ma nature, de notre existence. Mais je n'ai pas vraiment le temps de réfléchir à tout cela, je dois trouver les réponses que je veux et Mme Winsting me les a donné, je dois monter chez elle, pour les trouver. C'est un code, je l'ai compris : quand j'étais petite et que je venais jouer chez elle, j'était la princesse du châteaux et le quatrième étages était l'étendue de verdure et d'arbre qu'elle avait dans son jardin. Je me leva de ma chaise et atteint la porte, juste avant de partir, elle me lança : 

-Fait vite, Tracey, ils ne vont pas tarder. 

Et la porte se referma sur moi. Je n'avais aucune idée de ce que tout cela puisse signifier mais pour l'instant, ma principale occupation devais être de rejoindre le jardin de mon amis. Je contourne la maison, espérant que personne ne me trouve à rôder autour de la demeure d'une morte, que penserait-il, soit je finirais à l'asile en leur disant la vérité, soit je finissais en prison pour cambriolage. Heureusement, comme toute les maisons que la petite ruelle que j'habitait autrefois, les maisons n'étaient jamais acheté rapidement. Celle-ci était donc vide. D'un coup de pied, la porte s'est ouverte. Je la pousse prudemment, s'est très gênant d'entrer chez cette femme que j'ai toujours connus. Dans mon souvenir, sa résidence était pleine de vie, la musique ou la télévision était sans arrêt allumée. Ses meubles avait beau être vieux, il étaient toujours propre. Mais aujourd'hui, plus rien n'était pareille : la maison était sans-dessus-dessous. Les meuble était renversé, les bibelots étaient brisé au sol, une épaisse couche de poussières recouvrait la maison dans son intégralité. Je fis un tour de la maison avant de monter à l'étage. Celui-ci était dans le même état, les miroirs était cassé, le parquet était toué à certains endroit. J'entre dans sa chambre. Une tâche rouge était étendue sur le sol. Du sang, mais il était sec. C'est ici que cela s'est produit, elle est morte ici, dans sa chambre, seule. 

Je traverse la jardin à une vitesse folle et j'atteint finalement le coffre, je sais immédiatement que je suis au bon endroit. De vieille feuille et de la saleté s'est déposé avec le temps, mais j'un coup de main, je chasse tout. J'ouvre le coffre et ... rien. Mince, me suis-je trompé dans l'interprétation de la lettre. Je la ressors de ma poche et relis le passage indiquant l'emplacement des réponses. Mais je comprends, elle à utiliser le mot "sous", je dois chercher sous la terre. Je relève le coffre d'une main et creuse la terre qui était sous lui. Je creuse, tant que je peux et finalement, mes doigts engourdit finissent par toucher quelques choses de brûlant. De l'argent. Je souffle sur la fine couche de terre et découvre un second coffre, là sous la terre. Malheureusement pour moi, il m'est impossible de le toucher. Mais peut-être que avec une incantation ça peut marcher. Je ferme les yeux et approche mes mains autant que possible du coffre, sans toutefois le toucher. Je pense fort au coffre qui s'ouvre et murmure : Ouvre-toi. Rien ne se produit. Il me faudrait des incantations, je remue la terre sur les rebords du coffre tout en réfléchissant quand je touche du papier. Je retire ma mère du sol et découvre un petit mot plié en quatre. Je le déplie et découvre, une incantation. Le destin, veut vraiment m'aider. Ou c'est juste Mrs. Winsting qui à passé à tout, quelle femme. 

Je lis l'incantation à voix haute, celle-ci est écrite en langage de sorcière, mais je n'ai aucune difficulté à les lires. Je me demande comment elle à réussit à écrire dans cette langues : 

Par toutes les descendante de la première, maléfique ou enchantement, je te brise avec la force mes pouvoirs. Permet-moi de te toucher, laisse les créatures des ténèbres te toucher. 

Une lueur rouge enroula le coffre et lorsque je le toucha, rien ne se passa. Je l'ai alors ouvert, simplement, aucun cadenas ne le protégeait. Dedans, plusieurs livres étaient alignée. Plus exactement trois, je pris les deux premiers et les feuilleta brièvement, des grimoire, ceux de ma mère. Le dernier, gris acier, avec des pierres précieuses rouge en forme de cercle sur le livre. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. La prophétie. Rien ne pouvait tomber mieux. J'ai d'abord pensée que j'avais eu beaucoup trop de chance dans cette journée. 

Mais entre midi et minuit, il peut encore s'en passer des choses.