Chapitre 47

224 15 0
                                    

Pas un mot, pas un regard, pas un son. C'était les trois condition à respecter envers la Prophétie. Aria m'avais avertie, si je la lis, je meurs. Mais comment découvrir un secret dans un texte qu'on ne pas lire ? La question ne se pose pas. Mes espoirs retombent comme les feuilles en automne, ils se détachent peu à peu puis après leurs chute ont les balayent et on n'y pense plus. Le dos voûté, Aria s'avance vers moi et pose sa main glacé sur mon épaule en signe de compation. Mais que faire de sa compation, tout ce que je veux moi, s'est en finir. Maintenant que nous sommes fixés je ne peux que renoncer à un avenir tranquille. C'est triste mais la vie est comme telle. J'aimerais de jamais être née, j'aimerais pouvoir mourir, je voudrais que tout s'arrête. Dehors la neige tombe à flot mais à peine les flocons touchent ils le sol qu'ils fondent et disparaissent : je voudrais être un simple flocon de neige cet instant. Disparaître, fondre sans laisser de trace, ni de souvenir.
La vie peut paraître injuste parfois, me dit-on, mais c'est un euphémisme, elle n'est pas injuste la vie, elle est juste réaliste. Et aujourd'hui j'ai enfin réaliser que rien ne pourrait m'apporter le bonheur.
Parfois, il faut se poser bien confortablement dans son canapé ou son lit et se souvenir des bons souvenirs "les pensées positives" disait ma mère. Mais comment se souvenir de quelque chose que l'ont à oublié ? Vous vous rendez compte du point ou j'en suis, j'ai oublier ce qu'est d'être heureuse, d'être épanouis. J'ai oublier comment vivre.
Ceux qui disent "profite, la vie est éphémère" ont raison. Comment réagir quand on ne l'est pas ? Personne n'a taille donc pensé à nous ?
Me lamenter ne fera qu'aggraver la situation. Mais je crois que nous ne pouvons pas tomber plus bas à vrai dire. Tout ce que nous avons fait n'a servis à rien. La prophétie ne peut rien pour nous et si elle ne peut pas, j'ai bien peur que personne d'autre ne le puisse.
Je me relevé et prend conscience que je m'étais effondrer sur le sol. Je ne m'en était même pas rendu compte.
Aria me tends la main et m'amène dehors, je touche ma fiole pour être sûre de ne pas griller à la lumière du jour,  mais après tout peut être devrais-je en venir à cette solution.
- Tout est finis, dis-je
- Pourquoi cela ?
Tu as vu et oublié, personne ne peut se souvenir pour toi et personne ne peut connaître la prophétie sans avoir à mourir, tout est fini.
- Personne ne peut se souvenir ? Y a tu réfléchis réellement ?
Je lève les yeux vers elle, un sourire déterminer s'est dessiné sur ses lèvres rouge. La couleur bleu de ses yeux n'a jamais été aussi intense et son teint est plus éclatant que jamais. Elle a pris du sang de vampire, c'est certains mais à qui ? Je dois avouer que c'est le dernier de mes soucis. Mais comme si elle lisait dans mes pensées elle continue :
- Tu sais bien que tout ce qui est oublier avant une mutation reviens en mémoire un fois celle-ci arriver à terme. Il te suffit de me transformer en vampire.
J'equarquille les yeux, non mais elle a vraiment perdue la tête ? C'est vrai que son idée n'est pas à rejeté mais je n'ai jamais fais cela avant appart par accident et si elle en mourrait, si elle regrettait, elle va regretter je le sais.
-Nous n'avons pas d'autre choix. M'assure t-elle.
je sais soudain ce qui lui donne cette éclat, elle n'a pas pris de sang de vampire mais elle s'est lancée un sort d'attirance. Elle l'a fais pour que je sois plus réceptive à son odeur et par la même occasion, l'odeur de son sang. Bonne idée. Ma décision est prise, je vais la mordre mais au moment même où j'enfonce violemment mes crocs dans sa gorgé,  je regrette. J'aspire le sang aussi vite que possible, et qu'est-ce qu'il est bon. Le sang de sorcière est le meilleur encore jamais goûté. Je dois m'arrêter alors je lâche son corps et le regarde inerte et trempé par la neige fondu. Il s'est enfonce dans l'épaisse couche de neige du jardin mais je peux encore apercevoir ses yeux, ils sont clos mais ils ne devraient pas trop tarder à s'ouvrir. Je ferme les yeux et respire lentement. Le froid me glace les membres mais que faire de ce détail. Plusieurs minutes passent et le corps reste inerte, sans vie. La panique monte, peut être l'ai-je tué ? Je ne me le pardonnerai jamais.
J'observe encore pendant de longues minutes son corps dont la peau commence à prendre une teinte bleuâtre. Ses lèvres sont violettes et ses cheveux sont terne.
Mais soudain ses yeux s'ouvre enfin, ils sont plus beau que les mien et je ne pixels m'empêcher de ressentir un sentiment d'étrange jalousie. Ils sont rouge sang, pendant les mien sont bordeaux presque noir. Ils redeviennent soudain bleu et elle se lève. Je la regarde faire avant de réussir à articuler une phrase :
- Ça va ?
- Mieux que jamais !
Je la regarde bouche bée, elle devrait être en train de souffrir, ou bien morte mais elle se tiens devant moi.
- Je m'était injecter de la veine de venus dans les veines avant.
Ah oui, elle avait vraiment tout prévu depuis le début. Nous rentrons dans ma maison et elle tire de sa poche une fiole identique à la mienne et l'accroche à une chaîne autour de son coup comme moi. Je la regarde fébrile et la suis dans sa chambre ou plus précisément le salon. Elle s'assoit sur la couchette qu'elle avait soigneusement installé il y a déjà plusieurs mois. Elle ferme les yeux et je la laisse faire.
Elle fronce les sourcils et pince les lèvres comme si elle souffrait mais je ne peux rien faire cela pourrait la déconcentrer.
Plusieurs dizaines de minutes elle rouvre les yeux qui ont repris une teinte rouge vif et sereinement elle m'annonce :
- Je me souviens.
je ne peux alors que ressentir une vague de chaleur qui m'envahit et je me peut que penser que l'espoir est éternel.

Unrealistic [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant